En France, il y a des gîtes d’étape communaux ou privés tout au long du Chemin du Puy qui coïncide avec le Sentier de Grande Randonnée GR 65 : tout le monde peut y accéder. Ces gîtes mettent à votre disposition, un lit avec couvertures, des douches chaudes, un coin cuisine, Seul un sac de couchage en drap est nécessaire (excepté en hiver où un duvet peut s’avérer indispensable). La réservation est conseillée en haute saison, même si ce n’est pas dans l’esprit du chemin.
Sur le Chemin d’Arles, pour suppléer au manque de refuges, existe une chaîne d’accueil « passants-pèlerins » : hébergements chez des particuliers (credential exigée). Prendre contact au départ d’Arles à l’Office de Tourisme ou Info-Accueil pèlerin : 06 83 26 13 16.
Sur le Chemin de Vézelay, l’installation de refuges-pèlerins s’intensifie. Il existe également quelques accueils chez l’habitant, indiqués dans le guide édité par l’association du Chemin de Vézelay.

En Espagne, on trouve des refugios de peregrinos tout le long du Camino francès, sans réservation. Ils ressemblent aux gîtes d’étape, mais sont réservés aux pèlerins munis d’une credential . Souvent -surtout en été- un responsable bénévole -hospitalero- vous accueillera. Un duvet est nécessaire surtout en saison froide, ainsi qu’un matelas mousse. La plupart des refuges ont maintenant des douches chaudes et un coin cuisine. Il peut vous en coûter entre 5 et 7euros, excepté en Galice où les refuges sont en principe gratuits, mais où un don semble logique.
Quelques refuges n’ouvrent que pendant les vacances scolaires. En hiver, il est nécessaire de se renseigner sur les ouvertures à l’étape précédente.
On trouve souvent des terrains de camping pour y planter sa tente.
Pendant la haute saison, la priorité est donnée aux marcheurs individuels, sans voiture d’appui. Les groupes ainsi que les cyclistes devront attendre le soir avant d’être admis. En dehors de cette période, le responsable peut accueillir à discrétion.