(FRA. Ibos, Rando éditions. 2010) : "A la rencontre du patrimoine sur le Chemin côtier et le Camino Francés".
 
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  • 30 mars 2010
    Bernard Delhomme

    Du milieu des années 1980 à aujourd’hui, les pèlerins allant à Compostelle sont passés de quelques centaines à 180 000 par an ! Si la plupart d’entre eux s’y rendent à pied, on y compte des croyants, des athées, agnostiques, hédonistes, sportifs, accros du patrimoine, branchés du new age ou du bouddhisme, etc. Certains accomplissent le périple d’une traite, d’autres le morcèlent en raison de contingences personnelles… sachant qu’à chaque fois partir pour un si long voyage est susceptible de provoquer des transformations profondes à l’intérieur de soi. Le voyage vers Compostelle n’est jamais anodin et laisse des traces !

    Mais pourquoi faudrait-il nécessairement aller à pied à Compostelle ? Aujourd’hui, les pèlerins vont à Rome ou à Jérusalem en utilisant tous les moyens de locomotion. Alors, pourquoi pas à Saint-Jacques ? Pour cette raison, Les routes de Compostelle en Espagne sont destinées à des pèlerins ou de simples visiteurs, mais motorisés.

    De Saint-Jean-Pied-de-Port, la pyrénéenne, à Saint-Jacques-de-Compostelle, la galicienne, se déroule l’un des plus célèbres chemins de pèlerinage d’Europe, façonné par les hommes et leur histoire.

    Prendre ce chemin, aujourd’hui balisé, c’est s’engager dans une aventure de notre temps inscrite dans un espace très imprégné d’hier et toujours en devenir ; aller à Compostelle défiant toute tentative de résumé.. C’’est aussi visiter Roncevaux, Pampelune, Burgos, Léon, Astorga, Ponferrada.

    Fureteurs de grands espaces et curieux d’histoires, de sites, d’oeuvres bâties ou symboliques trouveront dans cet ouvrage pratique (routes à suivre, hébergements) matière à suivre l’intégralité du Chemin Côtier (Camino del Norte) et du Camino Francés.