(ESP. Madrid, I.Estudios Jacobeos. 1967)

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  • 7 janvier 2023
    Bernard Delhomme

    Prólogo
    Al lector

    I. El canto de "Ultreia"
    II. Romancero jacobeo
    III. La peregrinación jacobea a través de los cancioneros galaico-portugueses
    IV. La zanfona medieval
    V. Himnología del apóstol Santiago
    Recopilación musical
    Epílogo

    Apéndice de láminas

  • 9 janvier 2023
    Bernard Delhomme

    Pedro Behevarrta Bravo, Cancionero de los peregrinos de Santiago. Prólogo de José Miguel Ruiz Morales. Madrid, C. S. I. C., 1967, 20,5 x 13,5, XXII +188 p. (dont 46 p. de musique), ill. et XVIII pl. h. t. (Instituto de Estudios Jacobeos).

    M. Echevarrla Bravo analyse et publie ici un certain nombre de textes littéraires et musicaux qu’il a recueillis depuis 1954. Il utilise également les travaux antérieurs d’Alexis Socard, Camille Daux, Charles Bordes, Amédée Gastoué et J.-B. Daranatz.

    Le premier chapitre est consacré aux chants des pèlerins qui se rendaient sur le tombeau de l’apôtre Saint-Jacques de Compostelle : canto de ultreia, chants français - de loin les plus nombreux -, chants flamands, italiens, anglais, allemands, basques et norvégiens. Parmi les textes français, il cite, par exemple, Pour avoir mon Dieu propice, Vous qui allez à Saint-Jacques, Pour à Dieu satisfaire, Lorsque nous partîmes de France, Au nom du Seigneur souverain, Puisque le monde je quitte.

    De très nombreux romances furent inspirés par le pèlerinage et les pèlerins. L’un des plus connus est sans doute celui dit de Don Gaiferos de Mormaltán (XIIIe siècle). La chanson de la Pernette fut également très répandue en France, en Piémont, en Catalogne et en Provence.

    M. Echevarrla Bravo s’intéresse à toutes ces oeuvres (chap. II) et il étudie aussi le cancionero galaico-portugais, les copias et les refranes qui évoquent le chemin de Saint-Jacques (chap. III).

    Après quelques développements consacrés à la sanfoña médiévale (chap. IV), il s’occupe encore des chants liturgiques latins en l’honneur de l’apôtre : les proses Clemens servulorum et Gratulemur et laetemur, le conduit In hac die laudes cum gaudio, . les hymnes Psallat chorus caelestium, Nostra phalanx plaudat laeta, Ad honorem regis summi, etc. Notons que ces diverses pièces liturgiques sont extraites du très précieux Liber Sancti Jacobi, plus connu sous le nom de Codex Calixtinus.

    M. Echevarria Bravo reproduit enfin l’actuel hymne officiel de Saint-Jacques mis en musique par le mettre de chapelle Manuel Soler Palmer et chanté pour la première fois en 1919 (chap. V).

    Le dernier quart du livre est occupé par les textes musicaux. Lorsque les paroles des chants sont en langue étrangère, elles sont accompagnées d’une traduction en espagnol. Certaines des transcriptions musicales ici proposées sont dues à J. Flores Laguna, Dom Pothier, Higinio Anglés et German Prado.

    En terminant, il nous faut regretter que cet élégant chansonnier de Saint-Jacques contienne un certain nombre d’erratas, surtout en ce qui concerne l’orthographe et l’accentuation françaises.

    GUY BOURLIGUEUX.