(CreateSpace. 2017) : récit

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  • 6 octobre 2017
    Bernard Delhomme

    Compostelle. Un aller puis un retour. Une démarche peu courante suivie par moins d’un marcheur sur cent. Deux trajets opposés et complémentaires comme les deux parties d’une ogive romane, comme le pouce et l’index. Une opposition pour une consolidation, par les ténèbres et la lumière, la faiblesse et la force, la chaleur et la froidure, le dépouillement et la reconstruction, l’Est et l’Ouest, la mort et la renaissance. Deux faces, comme les deux parties de cet écrit, à rebours ou au fil du récit. Partir en hiver lorsque tout paraît mort et revenir au début de l’ été lorsque la vie s’est à nouveau imposée partout. . . Partir vers l’Ouest, les ténèbres et le deuil, pour revenir vers l’est, la lumière, la renaissance, et la famille . . . Partir en suivant le chemin des étoiles . . . La « renaissance » , le plus beau mot de la langue française parce qu’il contient tout ce qui fait vivre . . . Trois mille trois cent kilomètres, depuis Arles jusqu’à Finisterra et revenir à son point de départ. Tel est l’objectif de Pierre sur le chemin de Compostelle. Avec un sac lourd de souffrances à l’aller et qui va s’alléger au fil des kilomètres. : grâce aux rencontres qu’il va faire : avec son corps, avec lui-même, avec les autres, avec la nature.