(FRA. Paris, Petra. 2017) : récit

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  • 6 octobre 2017
    Bernard Delhomme

    Un Compostelle à rebours. Pas tellement du fait de l’inversion d’une partie de l’itinéraire (j’ai eu l’intuition qu’il pouvait être intéressant de faire une partie du retour à pied) que de la mise en question de certaines idées trop facilement reçues sans qu’elles soient soumises à des interrogations plus approfondies.
    À rebours aussi et surtout parce que le chemin nous délivrant de beaucoup d’autres routines, de trop nombreux conditionnements, permet un retour sur soi que chacun est libre d’approfondir, d’interroger. Son parcours de vie, son commerce avec la mort ou la transcendance, peuvent se déployer, retrouver une orientation, tandis que la pensée remonte le chemin pour paraphraser Bosco.
    À rebours, enfin – mais dans le sens de "à contre-poil" – le fait que, les jours de soleil, j’ai porté un bonnet musulman, une chéchia maillée blanche plus précisément, laquelle m’a valu quelques réactions assez significatives pour être rapportées ici.