Le « camino francés » est-il trop fréquenté ?

erwan

http://membres.lycos.fr/compostelle/

Ce lien en dit long et malheureusement corrobore mon scepticisme sur la mondialisation du Camino.
PAX.

14 réponses disponibles

  • 31 juillet 2008
    erwan

    http://membres.lycos.fr/compostelle/

    Ce lien en dit long et malheureusement corrobore mon scepticisme sur la mondialisation du Camino.
    PAX.

  • 2 septembre 2008

    le chemin est de plus en plus mal fréquenté. Il ne représente plus aucun intérêt maintenant, trop encombré, à chaque étape on se retrouve dans la même situation que dans le métro aux heures de pointe, à se bousculer pour avoir une place. Tout ça n’a aucun sens. ça devient bête.

  • 4 septembre 2008
    marie

    A chacun son chemin.
    Après 2 tronçon en avril et aout, vos remarques me surprennent. Je n’ai connu que partage et recueillemment, dans le plus grand respect de chacun.

  • 4 septembre 2008

    deux tronçons c’est peu et tout dépend où, en espagne peu avant burgos et jusqu’au bout c’est sans intérêt : trop de monde et bousculades, quel esprit ! st jean pieds de port idem jusqu’à roncevalles et après. je n’ai pas du tout rencontré ce que vous exprimez, a chacun son chemin, oui d’accord, mais quand les autres vous piétinent, faut-il faire un grand sourire en se disant "c’est ça le chemin, la rencontre avec les autres etc etc" ?? sur le chemin je dirais qu’il s’applique ces dictons depuis peu : "où il y a de la gêne il n’y a plus de plaisir" "pousse-toi de là que je m’y mette" "la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres" ...

  • 5 septembre 2008

    Et comment était-il fréquenté, ce chemin, au moyen âge, hein ?
    Le chemin est ce qu’il est, aujourd’hui : il n’est pas un idéal que l’on doit suivre en l’empruntant, ni une nostalgie passé ! Ceux qui veulent suivre l’esprit du Camino, sans les inconvénients qui les gênent, qu’ils inventent une nouvelle route par eux mêmes ! Mais suivre des traces, mettre ses pas dans ceux des autres, c’est accepter que d’autres fassent de même.

  • 5 septembre 2008

    Le chemin présente toujours de l’intérêt parce que c’est LUI le plus important, non le but, qui lui s’est distillé, un peu évaporé dans les siècles perdus. (saint Jacques est un idéal, un symbole ! La réalité de son tombeau n’est pas prouvée, et cela n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est aujourd’hui : voir et comprendre l’aujourd’hui, ce que c’est,là, ce que l’on vit !

  • 6 septembre 2008

    le moyen âge c’était le moyen âge, avec les moyens du moment c’est à dire pas de choix.

    Actuellement avec tous les choix pour qui sont offerts pour effectuer ce chemin, tous comme des moutons font le même choix, si bien que tous se trouvent aux mêmex momentx aux mêmes endroits, tel boulot dodo métro ! et après ça vous dites que sur ce chemin vous voudriez trouver "autre chose" qui vous fasse échapper à votre quotidien ! en fait vous retrouvez tous exactement les mêmes "tics" de la vie courante.

  • 6 septembre 2008

    tout ça ce n’est que bla bla ble genre propagande pour un chemin somme toute bien ordinaire, pour un non croyant.

    En effet ceux qui s’éloignent de saint jacques et de ce qu’il représente pour les vrais pèlerins, devraient désencombrer ce chemin et partir ailleurs, il en existe bien d’autres.

    Mais c’est vrai que le plupart d’entre vous êtes des trouillards alors vous suivez tous le flot tel des moutons de panurges.

  • 7 septembre 2008
    Pierre

    Bonjour amis pélerins,
    J’ai moi-même fait le chemin l’an dernier de Genève à Santiago et je dois avouer que j’ai été très déçu par l’ampleur du phénomène.
    De vrai pélerins, il y en a encore, mais malheureusement très peu, quoi que l’ont disent l’esprit à changé aujourd’hui c’est de la compétition, du m’as-tu vu, c’est du, j’ai fait le chemin, mais quel chemin avez-vous fait, celui de l’orgueil ou celui de l’humilité, celui de la peine de la souffrance ou celui, j’ai pas reçu mon bagage au gîte suivant, quelle cata. j’ai payé et rien.
    Avons-nous besoin d’un portable pour faire ce chemin, hélas je dirais presque oui, j’ai dormis souvent à la belle étoile faute de place, qu’importe je n’avais pas envie de croiser de vrai faut pélerins aux allures modestes prendre le bus pour descendre quelque kilomètres avant la fin de l’étape et dire ensuite quelle belle étape nous avons faite.
    Le chemin est victime de son succè et peut-être faudra t’il en limiter l’usage un jour, reste qu’il ne faudrait pas oublier le côté spirituel du chemin et là je suis très triste de voir ces milliers de pélerins qui se disent pélerins jeter leurs papiers et vides à tous vents.
    Si vous aimez Dieu et votre prochain alors par pitié ne laissez trainer aucune chose sur votre passage, le pélerinage nous forge nous apprend qu’il est de notre devoir d’être cohérent avec nous-même et les préceptes de Dieu et du chemin.
    Alors je vous le demande, où allons-nous ainsi ? et ne venez pas me dire qu’il faut évoluer avec son temps car ce chemin n’a qu’un temps celui de la refrexion de la sagesse emprun de respect pour les êtres et pour la nature.
    J’aimerais refaire ce chemin car j’y ai vécu des moments très intenses mais je crois qu’il me faudra encore quelque années pour oublier que l’humain n’est qu’un égoïste et prétentieux personnage avide de gloire éphémère prêt à piétiner son prochain pour lui enlever ce qui lui reste d’humain tout cela pour gagner quelque places.
    Chers amis, je ne suis pas aigri juste déçu, j’aurais aimé n’avoir que de la paille pour dormir et peut-être qu’une douche par semaine
    pour me laver que j’en aurais été redevable à celui qui me l’aurait offert, lorsque l’on part ainsi à l’aventure sûr le chemin le moindre geste d’amitié compte plus que le confort, alors soyons et restons humble dans notre démarche et n’allons pas sûr le chemin chercher la gloire ou la reconnaissance car elle n’y est pas, seul la cohérence dans ce partage vous apportera la gloire divine celle qui ne donne aucune médaille n’y certificat.
    Je vous aime tous, mais soyez respectueux et n’oubliez pas que si tous ceux qui ont fait le chemin avant vous avaient laissé trainé des cochonneries vous seriez obligé d’y aller avec une pelle pour faire votre chemin.
    Bonne route à toutes et à tous que Dieu vous garde, Pierre de Suisse.

  • 25 septembre 2008
    ana

    Alors mon ami restez chez vous, ou partez dans une autre endroit ou vos vacances vous couterons moins chere,
    ont ne veux pas des personnes comme vous dans ces lieux, alors bon camino pour les
    autres personnes que sont humbles et aceptables, Ana de Malaga....

  • 20 novembre 2008
    Burger Denis

    Bonjour Pierre, c’est Denis.
    Je comprends très bien ce que l’on peut sentir ou resentir au travers de ces situations du fait de la trop grande "fréquentation" ou attitudes diverses rencontrées sur ce chemin, mais il ne faut pas se "focaliser" ou "figer" faussement là-dessus !
    En 1999, j’ai été moi-même (Je n’étais pas le seul !) surpris de la construction de cette nouvelle autoroute avec des ponts suspendus et tunnels nombreux creusés, après "Villa-Franca-del-Bierzo" et au-dessus de "Vega de Valcarces" !
    Mais je pense qu’il ne faut pas s’en tenir qu’à celà et ne voir et retenir que la beauté réelle du chemin ou de "Ce chemin", magnifique chemin de pèlerinage (Ou de randonnée) séculaire !
    Il ne faut pas tenir compte des évolutions (Bonnes ou mauvaises) autour et contre le chemin, mais ne s’en tenir qu’au seul "chemin" (Je n’ai pas dit "portion congrue" !).
    Le chemin de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle a celà en lui qu’il permet de faire se rencontrer beaucoup de gens venus d’horizons divers (Origine, ethnie, religion ou confession...) et c’est celà sa "vraie" beauté" et "trésor" caché (A nous de le découvrir !), car c’est bien la diversité qui fait la richesse de ce chemin !
    Je l’ai déjà souvent dit (Je me répète...), après le pèlerinage et à notre retour, ce qui reste encore longtemps présent dans nos esprits et gravé au fond de notre coeur, ce sont ces diverses rencontres et surtout "échanges" !
    Car si l’on devait faire ce chemin uniquement en "avalant" des kilomètres et en ne tenant compte de rien alors "Que nous resterait-il de ce beau chemin ?"
    Sur ce, sincères salutations et amitiés, à toi, Pierre, mais aussi à toutes et à tous, Denis, pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle et pèlerin de Dieu et humble petit serviteur devant l’Eternel. Dans la paix, la joie et l’amour de Notre Seigneur Jésus-le-Christ et en communion de prière avec lui. Pace e bene ! Paix et joie ! Denis, simple pèlerin.

  • 23 février 2009

    bonjour Pierre,
    je pars à Compostelle au mois de mai avec mon ane et mon chien,et j’espére rencontrer des genssymphatiques pour échanger des idées et réflexions sur la vie en général,je vais sur ce chemin en mémoire d’une amie qui m’avait fait promettre d’effectuer ce chemin
    je souhaite trouver aussi la paix et la sérénité,
    quand à la propreté des lieux il y a bien longtemps que je déplore le c omportement de certains individus qui se croient tout permis et font comme chez eux sans se soucier d’autrui,c’est sans doute le mode de vie surtout en ville,je suis de la campagne et en comparaisonles gens sont plus respectueux
    pensez vous un jour retourner sur les chemins ?cette année je pars du Vézelay quije penseest plus facile que celui du puy je verrai par la suite si je pourrai l’effectuer par cette voie,
    Françoise

  • 9 mai 2009
    marie

    Je suis en grande partie d’accord avec vous

    Mais il ne faut pas non plus exagérer !. J’ai moi-meme fait ce Chemin sans être particulierement croyante et encore moins pratiquante. Cela étant, ce n’est pas par simple esprit d’orgueil que je l’ai fait. Je suis d’ailleurs très ebahie quand les gens me disent "bravo !" comme si j’avais accompli un exploit : je n’ai pas ce sentiment.

    Pour moi, ce Chemin a été un chemin de vie et c’est ainsi que je l’ai réalisé.

    Alors, vouloir "limiter" l’accès me parait un peu outrancier. Bien sûr, il y a énormément d’arnaqueurs, surtout sur les 100 derniers km et j’en ai constaté beaucoup (voire pris des photos tant c’etait "enorme" et en devenait exemplaire) mais ce que vous, Pierre, avez fait n’est pas diminué parce que d’autres se comportent comme des sagouins et des faussaires.

    Bien sur, il y a une énorme déception quand on arrive a Santiago ou le pèlerin a pied avec son sac a dos est regardé, au mieux, comme un alien et pour lequel il n’y a aucun respect de qui que ce soit (ni commerçants, ni habitants, ni, surtout, autorités religieuses)

    Mais qu’importe, finalement

    Ce qui reste c’est ce que l’on a vécu

    et ça, rien ni personne ne peut nous l’enlever. Surtout pas les touristo-pèlerins

  • 29 juin 2009
    GORISSE

    bonjour denis, c’est bénédicte. Je prévois de faire une partie du chemin semaine 33 année 2009, seule ; je ne suis pas craintive et j’ai déjà fait des pélés ..... dans ma jeunesse ; as tu une idée d’un groupe auquel je pourrais me fondre pour faire ce bout de chemin (je ne sais encore de où partir ?) ; j’aimerais un groupe sympa, catho ou pas, j’ai 46 ans et j’aime la simplicité. Je te laisse me répondre ? ce serait super sympa

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