Le « camino francés » est-il trop fréquenté ?

Raphael

Pour ma part, il n’est pas trop fréquenté juste parfois un peu "mal fréquenté"... Ce n’est pas un safari 4 étoiles au Kenya ! Le chemin sert, d’après moi, à ce remettre en question. Rester dans son petit confort ne le permet pas. Mes plus beaux souvenirs proviennent de journées de galère ; magasins fermés, plus de places,... etc. C’est dans la difficulté que nous offre parfois le chemin que l’on peut se retrouver et réflechir. Aller à Saint Jacques en pensant être au club med est un non sens.
C’est dans l’adverstité et la pénitence que l’on découvre réelement le chemin et son sens.
La foule ne me gène pas, c’est d’autant plus de contacts à faire et d’amitiés à lier. Plus il y a de gens, plus on peut comprendre les autres et comprendre leur culture : Les 5 continents se retrouvent sur le chemin. C’EST CA saint jacques ; la rencontre de l’autre, de l’étranger, de cultures et d’opinions différentes. Plus il y a d’opinions différentes et plus le chemin s’enrichissit.
Dormir une fois à la belle étoile est parfois le prix à payer et je le trouve tès modique...
Et pour ceux qui veulent absolument un lit, un micro-onde, une connection wifi, une machine à laver,.... et j’en passe,... Je vous conseille la route de Rome (lol).

Et pour conclure : le chemin nous apprend et ce n’est pas à nous d’apprendre au chemin.
A ceux qui se plaignent ; c’est qu’ils ont mals vus, entendus et sentits. Reprenez votre bourdons et marchez, l’esprit libérer et aventurier, alors il sera beau, magnifique et vous serez content de rencontrez autant de gens prêt à partager "leur camino avec vous" !

PS : svp, laisser les places des refuges aux personnes et aux gens acccompagnées d’enfants. Une nuit à la belle ne tue pas mais rend service.

3 réponses disponibles

  • 5 octobre 2007
    Raphael

    Pour ma part, il n’est pas trop fréquenté juste parfois un peu "mal fréquenté"... Ce n’est pas un safari 4 étoiles au Kenya ! Le chemin sert, d’après moi, à ce remettre en question. Rester dans son petit confort ne le permet pas. Mes plus beaux souvenirs proviennent de journées de galère ; magasins fermés, plus de places,... etc. C’est dans la difficulté que nous offre parfois le chemin que l’on peut se retrouver et réflechir. Aller à Saint Jacques en pensant être au club med est un non sens.
    C’est dans l’adverstité et la pénitence que l’on découvre réelement le chemin et son sens.
    La foule ne me gène pas, c’est d’autant plus de contacts à faire et d’amitiés à lier. Plus il y a de gens, plus on peut comprendre les autres et comprendre leur culture : Les 5 continents se retrouvent sur le chemin. C’EST CA saint jacques ; la rencontre de l’autre, de l’étranger, de cultures et d’opinions différentes. Plus il y a d’opinions différentes et plus le chemin s’enrichissit.
    Dormir une fois à la belle étoile est parfois le prix à payer et je le trouve tès modique...
    Et pour ceux qui veulent absolument un lit, un micro-onde, une connection wifi, une machine à laver,.... et j’en passe,... Je vous conseille la route de Rome (lol).

    Et pour conclure : le chemin nous apprend et ce n’est pas à nous d’apprendre au chemin.
    A ceux qui se plaignent ; c’est qu’ils ont mals vus, entendus et sentits. Reprenez votre bourdons et marchez, l’esprit libérer et aventurier, alors il sera beau, magnifique et vous serez content de rencontrez autant de gens prêt à partager "leur camino avec vous" !

    PS : svp, laisser les places des refuges aux personnes et aux gens acccompagnées d’enfants. Une nuit à la belle ne tue pas mais rend service.

  • 10 mars 2009
    emmeffe

    Bonjour Raphaël,

    Je suis d’accord avec toi : le chemin n’est pas trop fréquenté, mais quelques fois, "mal" f’réquenté.

    Bien sur, j’ai rencontré des pseudo-pelerins se croyant tout permis et n’ayant aucun respect pour rien ni personne. Mais j’ai aussi fait des rencontres merveilleuses, que ce soit parmi les pèlerins ou parmi les "autochtones"
    Par exemple la petite mamie, à Saugues, qui s’est arrêtée pour me souhaiter bonne route et m’assurer de ses prières, celle de la ferme Bellair à Cravencères qui m’a invitée chez elle pour une tasse de café et une heure de papotage sur sa vie et la mienne, le "breton du Gers" et son sourire, l’equipe de bretons arrivés avec armes et bagages transportés par bus entre chaque étape mais qui m’ont invitée à partager leur repas, les hospitaliers des divers gites (Montcuq, Estaing, Aire sur l’Adour), la dame de l’Office de Tourisme d’Auvillar qui a fait preuve d’une patience d’ange a mon égard, le marocain qui a fait un bout de chemin avec moi le long de canal de la Garonne,
    des pèlerins de Nancy, de Quebec ou de l’Isère avec lesquels j’ai fait un bout de chemin, les deux isérois qui m’ont dorlotée, bichonnée quand je me suis retrouvée immobilisée par une tendinite, etc.. etc...

    J’en passe et des meilleures.
    Alors, tant pis si le chemin est trop fréquenté puisque cela permet de rencontrer tellement de gens merveilleux pour qui le chemin de Compostelle est et reste ce qu’il devrait etre pour tous : un Chemin. Celui de la vie, celui de l’apprentissage de soi-meme et des autres

    marie france

  • 30 mai 2009
    JUJU

    Si je comprends bien il n’y a que les pèlerins qui sont des gens merveilleux ?? et les randonneurs ? non ? pourtant j’ai vu des pèlerins dans des gîtes vraiment des "sans gènes" et raconter leur exploit du jour (40-50km) et des randonneurs trés corrects, car je crois qu’ils ont + l’habitude de marcher, sur tous les chemins et de fréquenter les gîtes.

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