> Faut-il faire le chemin en groupe ou seul ?
Effectivement, même en couple ou en groupe, il est facile de s’isoler à deux pas de l’autre : avec, mais solitaire quelquefois.
Par contre, c’est un lieu commun et une contre vérité que de dire chacun son rythme :
J’entend toujours dire : il faut que je monte les côtes à mon rythme, je ne peux pas attendre, sinon je fatigue.
On fatigue toujours moins à monter lentement, les montagnards le savent, mais notre égo demande qu’on arrive en haut le premier.
La montée est un obstacle et notre orgueil demande qu’on le franchisse en tête, même avec une mauvaise excuse.
Avec cette excuse là, on devrait courir un 5000 à la vitesse d’un 100m.
Alors, cool et on marche ensemble, les plus"faibles" ont besoin des autres pour ne pas avoir l’impression permanente d’être un obstacle à la marche.
JP