"Eventuellement ajouter 4 jours pour un aller à pied et retour en bus au Cap Finisterre".

Javier

Bonjour à tous.

Pour Josette ou d’autre personne qui peut me repondre.

¿Que est-ce que cet affaire de aller à pied au Cap Finisterre, que tu as repondu a une personne.

Tu peux m’expliquer l’interes de ça ?

6 réponses disponibles

  • 6 mai 2005
    Javier

    Bonjour à tous.

    Pour Josette ou d’autre personne qui peut me repondre.

    ¿Que est-ce que cet affaire de aller à pied au Cap Finisterre, que tu as repondu a une personne.

    Tu peux m’expliquer l’interes de ça ?

  • 7 mai 2005
    josette64

    Bonjour Javier,

    Si toutefois tu ne peux avoir la réponse de Bertrand, je t’explique rapidement le Cap Finisterre . Beaucoup de pélerins décidaient ,autrefois ,de prolonger leur pélerinage jusqu’au bout de la Galice, vers la Costa da Morte. Cette tradition a perduré et veut que les pélerins brûlent une partie de leurs vêtements au Cap, lieu mystérieux , plein de légendes et de dévotions. On y trouve le Saint-Christ à Fisterra et la Virgen de A Barca à Muxia.

    Je te croyais déjà sur le chemin au départ d’Irun. Aurais-tu changé d’avis ?

    Amicalement Josette

  • 7 mai 2005
    Jean-pierre

    J’ai beaucoup de mal à comprendre le sens de cette prolongation à Fisterra.
    Un chef de la légion romaine aurait laissé ses vêtements dans la mer, un jour, aprés avoir prié St Jacques. Et les soldats de son groupe l’auraient imité sans comprendre.
    Est-ce là un modèle à suivre ?
    Depuis on brûle ses vêtements en arrivant à Fisterra, mais personne, jusqu’ici, m’a dit pourquoi.
    J’ai peur que ce ne soit plus qu’un phénomène de mode.
    Ce n’est pas le point le plus occidental d’Europe (c’est Estoril au Portugal).
    Ce n’est pas la route de la voie lactée (ce serait plutot La Corogne).
    Je suis allé moi aussi à Fisterra (en taxi), et j’y ai senti une belle sèrènité.
    Mais soyons clairs : ca n’a rien à voir avec le pélerinage.

    Bonne route et bon pélerinage !..

  • 7 mai 2005
    Javier

    Salut et merci à toute le monde pour votres reponses.

    Je n’etait pas au courent de qu’on pouvais finir le chemin en regardant la mer, mais il est très interesant.

    Pour Josette...

    Finalment, je parts de Valladolid (ville 200 km au nord de Madrid) la nuit du 12 au 13 mai. J’irais en train jusqu’à Bayonne, pour commencer là bas. Le 16 juin, je commence le travail, alors je compte avec 32 jour pour faire le chemin.
    J’ai contacté avec une persone que tu m’as conseillé de Bayonne.

    Javier

  • 22 mai 2005
    Lyne Genest

    Bonjour Javier,

    Se rendre à Cap Finisterre est, en ce qui me concerne le point final du Pèlerinage vers St-Jacques. Il est certain que l’aboutissement de la longue marche est Compostelle, là où il y a le tombeau de St-Jacques. Mais, au moyen âge... il ne faut pas l’oublier, les pèlerins marchaient sur des chemins beaucoup plus accidentés, n’avaient pas les mêmes comodités que nous, ne disposaient pas du balisage tel que nous le connaissons aujourd’hui, les dangers étaient plus grands ( ponts inexistants, les loups, les brigands de grands chemins ) n’avaient pas nécessairement la possibilité de se laver tous les jours. Les refuges et auberges étaient plutôt rares. Donc la route vers Santiago était plus longue pour eux que pour nous qui disposons de facilités sur la route. Se rendre à Finisterre à cette époque était une nécessité... marcher le coeur léger après avoir prié sur les reliques du Saint. Arriver au bout du monde, se laver dans l’océan, brûler ces vêtements qu’ils avaient porté durant plus de deux mois pour la plupart ( rites de purification ) et surtout trouver la coquille, preuve que ceux-ci s’étaient bien rendus à Santiago. Ils remettaient ensuite de nouveaux vêtements pour faire le trajet inverse.

    Pour ma part, les trois jours que j’ai passé à marcher après Santiago, furent des plus agréables. Disons qu’après avoir marché les 100 kms avant Compostelle avec une armée de pèlerins qui se disputaient les places en refuge, j’étais bien heureuse de prendre mon temps sur un chemin magnifique. J’y ai traversé des forêts d’eucalyptus, y ai senti l’air salin qui me rapprochait de l’océan, voir enfin la plage et y marcher les souliers à la main sur les deux kms restant et le soir sur les rochers de Cap Finisterre regarder s’envoler en fumée mes vêtements usés, jetter un regard vers chez-moi ( Québec ) et me dire, que la vie ne sera plus jamais comme avant.

    La marche jusqu’à Finisterre, même si 90% des pèlerins ne la font pas, en vaut vraiment la peine.

    Buen camino

    Lyne

  • 26 mai 2005
    Gérard

    Pour savoir si une chose présente un intéret, il faut chercher la motivation qui pousse certaines personnes à la faire. Il faut bien intégrer qu’il y a des personnes qui font 2000km à pied pour aller à Santiago, d’autres n’y trouvent aucun intéret.
    faire les choses c’est vivre ses rèves, assis le soir a regarder la mer à Fisterra, soleil couchant , que du bonheur.

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