La marche est la réponse
( Vient de paraître le hors-série de Philosophie-Magazine "Marcher avec les philosophes" : )
Marcher pour se vider l’esprit ou le remplir ? Pour oublier ou se souvenir ?
Pour chercher Dieu ou le hasard, retrouver l’élémentaire, le temps qui passe, le crépuscule et l’aube, le contact de la terre, la semelle qui palpite aux cailloux et à l’herbe, éprouver la pluie et le vent, le chaud et le froid, la peur parfois et la torpeur de la répétition toujours...
Mais aussi marcher pour ne pas mourir lorsqu’il n’y a plus de désir de vivre.
Marcher pour rester digne, debout avec Gandhi et Martin Luther King, et marcher pour le plaisir de faire partie d’un tout.
Peu importe la raison qui déclenche la marche, elle n’est jamais ni tout à fait la même ni tout à fait une autre.
"Le chemin se fait en marchant", écrit Antonio Machado.
Ne dis pas pourquoi tu marches, la marche est la réponse.
Gilles
( Vient de paraître le hors-série de Philosophie-Magazine "Marcher avec les philosophes" : )
Marcher pour se vider l’esprit ou le remplir ? Pour oublier ou se souvenir ?
Pour chercher Dieu ou le hasard, retrouver l’élémentaire, le temps qui passe, le crépuscule et l’aube, le contact de la terre, la semelle qui palpite aux cailloux et à l’herbe, éprouver la pluie et le vent, le chaud et le froid, la peur parfois et la torpeur de la répétition toujours...
Mais aussi marcher pour ne pas mourir lorsqu’il n’y a plus de désir de vivre.
Marcher pour rester digne, debout avec Gandhi et Martin Luther King, et marcher pour le plaisir de faire partie d’un tout.
Peu importe la raison qui déclenche la marche, elle n’est jamais ni tout à fait la même ni tout à fait une autre.
"Le chemin se fait en marchant", écrit Antonio Machado.
Ne dis pas pourquoi tu marches, la marche est la réponse.
Gilles
Bonjour !
J’ai parcouru ce hors-série d’une richesse inouïe, en long et en travers.
Voici les citations qui m’ont le plus marqué :
Ce double sentiment dans la marche : celui de notre insignifiance, poussière d’étoile sous l’infini du ciel, mais aussi l’exaltation de cette puissance qui amène à se sentir encore plus vivant, non plus tributaire d’une vie personnelle, mais fondu dans un océan de formes dont on est un élément.
(David Le Breton)
La délectable saveur de la solitaire liberté : être étranger et chez soi partout.
(Isabelle Eberhardt)
En marchant, c’est votre temps qui change, non votre espace. Cristal du temps passé et irradiance de l’instant retrouvé. Ce n’est pas cela que j’imaginais au début de mon pèlerinage. Mais c’est cela que j’ai trouvé.
(Jacques Lacarrière)
Les poètes écrivent en pieds. Ceux de l’alexandrin comptent, comme l’horloge, douze coups, douze pas, douze voix, douze temps.
(Michel Serres)
Chemin faisant, briser les cadres et les routines des mondes familiers, c’est se faire autre, et d’une certaine façon, renaître.
(Jacques Lacarrière)
La marche est une forme de disparition heureuse, une manière de glisser dans l’anonymat des sentiers.
(David Le Breton)
Rhoooo, il est fort ce Gilles, il nous fait le coup du philosophe !!!
bon, c’est pas tout, je vous laisse, je vais lire le journal de Mickey...
J’ai bien aimé ce numéro hors série ! Je pense que chacun peut se retrouver au moins une fois !!!!dans ces nombreuses citations.
quand veux tu le faire ? moi je ne suis pas loin...