La voie du Puy et le camino Frances en hiver

Ournac

Bjr,

1) Ayant parcouru l’été 2010 la voie du Puy et le camino Francès j’envisage avec sérieux et précautions de ré-emprunter le même chemin l’hiver sachant les difficultés à rencontrer de balisage, météo et d’hébergement.

2) A l’automne de mes 50 ans, sportif depuis tout petit à de multiples disciplines collectives et individuelles, passionné de patrimoine, bénévole en environnement, 2 années au Gabon, 30 ans de salaria au sein de groupes multinationales et d’une parenthèse inattendue en tant commerçant et marchand de produits régionaux, il serait intéressant de tenter d’emprunter sous certaines conditions bien entendu ce chemin que tant d’autres ont affronté en toutes saisons.

3) Marcher l’hiver réclame des ressources différentes de l’été mais comparables à tous point de vus.

Vos réponses sont le bienvenues.

Bon chemin à tous.

Lo78

7 réponses disponibles

  • 30 septembre 2017
    Ournac

    Bjr,

    1) Ayant parcouru l’été 2010 la voie du Puy et le camino Francès j’envisage avec sérieux et précautions de ré-emprunter le même chemin l’hiver sachant les difficultés à rencontrer de balisage, météo et d’hébergement.

    2) A l’automne de mes 50 ans, sportif depuis tout petit à de multiples disciplines collectives et individuelles, passionné de patrimoine, bénévole en environnement, 2 années au Gabon, 30 ans de salaria au sein de groupes multinationales et d’une parenthèse inattendue en tant commerçant et marchand de produits régionaux, il serait intéressant de tenter d’emprunter sous certaines conditions bien entendu ce chemin que tant d’autres ont affronté en toutes saisons.

    3) Marcher l’hiver réclame des ressources différentes de l’été mais comparables à tous point de vus.

    Vos réponses sont le bienvenues.

    Bon chemin à tous.

    Lo78

  • 7 octobre 2017
    Alain

    J’ai parcouru une bonne partie du chemin hors saison et donc parfois dans la neige au dessus du genou...dans le vent la pluie et seul à plus de 50 ans. J’attire votre attention sur le fait que la condition physique c’est bien mais absolument pas suffisant dans les passages montagneux, même pas très élevés.
    Il faut maitriser l’orientation (carte boussole en plus du gps) , la progression en milieu difficile et ne pas compter sur les secours ou sur le téléphone portable pour se tirer d’un mauvais pas. A défaut il faut marcher sur le chemin quand les conditions et la météo sont favorables et autrement suivre les routes et restant bien visible.
    Il faut évidemment avoir un équipement qui permette de faire face au froid et à la pluie.
    Une autre difficulté à ne pas sous estimer est la difficulté à trouver des hébergement ouverts...
    Une fois tout cela bien pris en compte la marche vers Compostelle devient une aventure fantastique et qui n’a plus grand chose à voir avec ce qu’on peut vivre en mai juin, dans la foule.
    Bon chemin

  • 9 octobre 2017
    christian

    Bonjour,
    Je suis de St Etienne près du Puy et je peux te dire que l’Aubrac l’hiver et au printemps c’est l’aventure dangereuse comme te diront les gens de St jean Pied de port pour Roncevaux. etc ;
    Il y a des gens qui sont décédés sur ces 2 points au moins dont, il me semble ? 1 chinoise en Novembre 2016 à Roncevaux par exemple !
    Je ne peux que te dissuader ; J’espère que d’autres diront la même chose ; Le chemin n’est pas fait pour l’exploit mais pour trouver quelque chose au bout ; encore faut il y arriver. Christian

  • 11 octobre 2017
    Muverans

    Bonjour,

    En plus de ce que décrit Alain, on peut insister sur la solitude, réelle. Par exemple du Puy-en-Velay jusqu’à Conques, il n’y avait en chemin que sept personnes marchant dans un intervalle de trois jours : des silhouettes dont on apprend quelques bribes lorsqu’on trouve où dormir, parfois des traces dans la neige. On est seul avec soi-même. Selon sa personnalité et ses attentes ce peut être désespérant ou au contraire exaltant. De toute façon, une bonne école d’humilité.

    Muverans

  • 11 octobre 2017
    alain

    En effet Murevans on est le plus souvent seul (un seul pèlerin en 15 jours pour moi sur une partie faite fin fevrier debut mars dans un temps assez rude) et 3 ou 4 pour la traversée de l’Aubrac enneigé mais aucun autre n’a pris le chemin ils ont choisi la route à pied ...ou le taxi pour passer l’obstacle.
    Le danger existe en hiver mais tout est relatif, un montagnard expérimenté peut tenter l’aventure, j’ai bien dit expérimenté, équipé et connaissant bien la montagne et ses pièges en hiver, pas seulement un très bon marcheur avec un gps...
    Personnellement j’ai vraiment apprécié la solitude qui ne m’a jamais pesé. En fait dans de mauvaises conditions on est attentif a tout autour de soi et donc pas du tout angoissé ... par contre contrairement à ce que dit Christian mais ça ne vaut que pour moi, ce n’est pas la recherche du quelque chose au bout ni un quelconque exploit qui me motivait mais juste le bonheur d’être en chemin et d’assurer tranquillement chaque pas, par exemple j’ai mis 11 heures pour faire une étape de 6 à 7 heures en temps normal et sans m’arrêter ou presque et je suis arrivé tout a fait en forme grâce a cette lenteur calculée.... J’ai pensé plus d’une fois que finir le chemin n’était pas indispensable, mais juste marcher et ressentir l’émotion de chaque instant. Pour dire le fond de ma pensée, le chemin est une pure merveille en hiver, mais quelqu’un qui pose cette question ne devrait pas s’engager sur le chemin normal dans les passages de montagne par météo incertaine et temps de neige ou brouillard notamment. Bon chemin a tous

  • 18 octobre 2017
    gabrielle

    "un montagnard expérimenté peut tenter l’aventure" ?
    j’ai souvenir, comme hospitalière à St Jean en fin novembre 2014 d’un suisse "expérimenté, ancien chasseur alpin" qui , rigolard, est parti quand même par la montée de Roncevaux, hélas ! entrainant avec lui 2 jeunes étrangers, fort de son "expérience" ils sont arrivés quand même...en helico
    étant perdus dans la neige ils ont été repérés par leur tel GPS, mais il a quand même risqué la vie de 3 personnes !! il s’est bien gardé d’avertir qui que ce soit qu’ils étaient saufs son orgueil en aurait pris un coup, mais nous l’avons su quand même !!

  • 19 octobre 2017
    alain

    Chère Gabrielle il y a des fanfarons et aussi des personnes qui ont une vraie expérience de la montagne. Il ne faut pas les confondre. Il ne suffit pas de s’autoproclamer expert pour l’être.
    Au niveau "montagne" l’Aubrac ou la traversée des Pyrénées dans la neige peuvent être une aimable balade pour ceux qui fréquentent les hauts sommets et un piège mortel pour le marcheur "normal". Les bases sont de maitriser l’orientation sans visibilité et de pouvoir se passer du GPS en cas de problème d ’être en bonne condition physique, d’être équipé et d’avoir une bonne notion du terrain et des risques de la montagne(ce qui élimine plus de 95% des bons marcheurs). Avoir été chasseur alpin n’est pas un critère, être guide de montagne me semble plus sérieux....
    Comme je le fais remarquer, le fait qu’une personne se pose la question de savoir si c’est risqué prouve qu’il ferait mieux de ne pas se lancer.
    Par ailleurs certains qui ne se posent pas la question devraient vraiment se la poser.

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