En Galice un pèlerin vaut mieux que deux touristes

Gilles

“Un pèlerin a plus de deux fois plus d’impact économique qu’un touriste conventionnel.”

Voir les nouvelles complètes sur :
https://www.caminosantiago.org/cpperegrino/prensa/verprensa.asp?PrensaID=17543

L’article est en espagnol mais l’intitulé dit assez combien l’esprit du chemin est bel et bien irrémédiablement perverti.

Gilles.

11 réponses disponibles

  • 11 novembre 2021
    Gilles

    “Un pèlerin a plus de deux fois plus d’impact économique qu’un touriste conventionnel.”

    Voir les nouvelles complètes sur :
    https://www.caminosantiago.org/cpperegrino/prensa/verprensa.asp?PrensaID=17543

    L’article est en espagnol mais l’intitulé dit assez combien l’esprit du chemin est bel et bien irrémédiablement perverti.

    Gilles.

  • 12 novembre 2021
    Blorado

    Bonjour Gilles
    C’est vrai que cet article interpelle .

    Ce n’est après tout qu’une approche économique , qui met en lumière des faits incontestables .
    Nul besoin d’études alambiquées pour deviner que les villages traversés par le , ou les caminos bénéficient de retombées économiques évidentes .

    Et c’est une bonne chose !! quand on voit dans quel état certaines maisons dans les pueblos sont en état de ruines avancées .
    Si nous avions nous en France des impacts aussi significatifs dans nos villages de Lozère , ou du fin fond de la Creuse ,ou ailleurs , nous serions bien heureux d’en faire le constat .

    Après , quantifier l’impact d’un Peregrino , par rapport à un touriste moins consommateur , et alors j’ai envie de dire ..

    je ne vois pas trop où aller chercher un symbole de dégradation supplémentaire dans cette réalité .

    C’est ainsi , et nous n’y pouvons rien ..

  • 13 novembre 2021
    hourcade

    Toujours la même rengaine :)
    On le sait : le camino francés n’est plus ce qu’il était ;)
    Mais cette route si mercantile et si lisse permet aux fragiles de se lancer..
    Bravo Germaine (93 ans) Paulo (85 ans) aux groupe d’handicapés (es) … etc
    Les Autres vont marcher ailleurs : )
    Tres bon hiver,
    Ultreia

  • 14 novembre 2021
    moneypenny

    Entièrement d’accord avec Belorado.

    Quand on lit de près, cette enquête de l’université de Santiago - à Melide ou Pedrafita do Cebreiro - n’a aucune valeur statistique puisque ces 2 communes sont "peu fréquentées par les touristes" !!!
    Quantifier l’impact de l’un par rapport à l’autre s’il n’y a rien à comparer...à quoi bon ?

    "Concrètement, les différents itinéraires traversent des communes peu fréquentées par les touristes en dehors du Camino, et l’impact que cela entraîne est bénéfique pour le développement des économies locales. La grande majorité des habitants de ces municipalités —l’étude recueille des enquêtes à Melide ou Pedrafita do Cebreiro— reçoivent des « impacts positifs du Camino » au niveau économique, tels que plus de possibilités d’emploi ou de revenus."

    Venant des habitants, des vrais gens Européens comme nous (pas des Indiens dans une réserve), le contraire eut été surprenant !
    A part énoncer un poncif, je ne vois pas l’intérêt de cet article !

  • 15 novembre 2021
    Gilles

    C’était justement ce que mon post prétendait relever : ce genre d’article est un poncif désormais. Ça n’est même plus un sujet de controverse. Mais quand Belorado proclame que les autres n’ont qu’à aller voir ailleurs c’est tout de même un peu fort. Un peu fort mais ça sera bientôt aussi un poncif.
    Circulez il n’y a (plus) rien à voir. Ou pour rester dans l’esprit du chemin : ite missa est.
    Gilles

  • 15 novembre 2021
    belorado

    Cher Gilles
    Qui ..? Quoi ? Comment ? OU ? J’ai dit d’aller voir ailleurs..
    Quelle interprétation de mon simple post êtes vous aller chercher ?

    Hourcade à raison..toujours la même rengaine qui consiste à bien ,mais alors bien..jusqu’à la lourdeur ..marteler que ce camino Frances n’est plus ce qu’il était ..

    Bon ,je pense qu’on a compris..
    Désolé pour vous Gilles, on a changé d’époque, et nous mêmes avons pris un coup de ""vieux "..
    Il faut juste accepter..

  • 15 novembre 2021
    Gilles

    Relisez-vous, Belorado.
    Vous dîtes coup de vieux, vous dîtes il faut accepter. Vous mettez ça sur le compte de la vieillesse… J’ignore d’où vous sortez ces idées enthousiastes et vous les laisse bien volontiers.
    Je préfère persévérer dans l’indignation, merci bien.
    Gilles

  • 16 novembre 2021
    etasse

    voicil’integral du reportage en Français, qui est trés bien et qui explique le positif du pélerin dans les petits villages

    Un pélerin génère plus de deux fois l’impact économique d’un touriste conventionnel
    Même dans des années aussi compliquées à réaliser sur la route jacobine que les deux dernières en raison de la situation de pandémie, le Camino de Santiago a été consolidé en tant que facteur fondamental pour le développement économique et, surtout, touristique de la Communauté. Melchor Fernández, du groupe de recherche de l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle GAME-Idega, a présenté au congrès Fairway Santiago 2021 son étude sur l’impact économique du pèlerinage en Galice. Les données ne font que confirmer que le Camino est un moteur touristique très important.
    Ainsi, cette étude conclut que chaque pèlerin qui est arrivé à la Plaza
    del Obradoiro a eu le même impact économique que 2,3 touristes conventionnels. En fait, bien que les pèlerins ne dépensent pas beaucoup en transport, ils dépensent beaucoup pour manger et boire : 61% de leurs dépenses sont concentrées dessus, alors que dans le cas des touristes, ce n’est que 26%.
    De plus, les pèlerins préfèrent consommer des produits locaux, enrichissant les zones où ils
    passent.
    Plus précisément, les différents itinéraires passent par des municipalités à faible fréquentation touristique en dehors du Camino, et l’impact que cela implique est bénéfique pour le développement des économies locales.
    La grande majorité des habitants de ces municipalités – l’étude comprend des enquêtes à Melide ou Pedrafita do Cebreiro – reçoivent des « impacts positifs du Camino » au niveau économique, tels que plus de possibilités d’emploi ou de revenus. Durabilité
    Lorsqu’il s’agit de promouvoir le tourisme, cela ne doit pas être fait à n’importe quel prix.

    Il est facile de promouvoir un développement non durable et nuisible à l’environnement. Cependant, cela ne semble pas être le cas avec le Camino de Santiago. Les enquêtes de l’étude menée par le professeur Fernández concluent qu’elle est perçue comme un atout lorsqu’il s’agit de préserver le paysage et aide les centres de population des différentes municipalités à être plus propres et plus soignés.
    D’autre part, le rôle du pèlerin en tant qu’élément touristique ne se limite pas seulement au moment où il fait le Camino : l’étude indique que huit sur dix
    qui effectuent l’un des différents itinéraires reviendront dans la Communauté en tant que touristes, revenant consommer et assumant, une fois de plus, un impact positif sur l’économie galicienne.
    Tout cela contribue à une expérience très positive du pèlerin : en fait, près de 100% d’entre eux recommandent
    de le faire à leurs amis ou à leur famille, et 36 sur 100 le font à nouveau.

    Statistiques, Pèlerins
    Source : ABC

  • 16 novembre 2021
    Akerbeltz

    Le trio qui s’est exprimé sur ce sujet me fait penser à ces petits vieux , assis à l’entrée d’un petit village de la meseta, appuyés sur leur canne qui dissertent sur ce même thème, mais avec beaucoup moins de certitudes et jugements définitifs que ceux évoquées sur ce forum !!!!!! Eux, n’ont surement jamais fait la moindre portion du chemin, mais ils le vivent quand même de l’intérieur depuis longtemps avec une sagesse qui devrait inspirer un peu plus notre "trio magique"

  • 16 novembre 2021
    Jean-François

    Akerbeltz, le coup de critiquer les doigts qui pointent la lune, c’est un truc dépassé, vous pouvez sûrement faire mieux.
    On se satisfait ou pas de ce qui est posté, mais critiquer les contributeurs au lieu de leurs contributions, c’est désagréable et ça n’avance à rien.
    JF

  • 18 novembre 2021
    moneypenny

    non Akerbelz vous ne faites pas avancer le débat en disqualifiant les contributeurs.
    Ce faisant vous vous dispensez d’argumenter sur le fond et vous intimidez peut-être les autres potentiels contributeurs.
    Le fond c’est le titre de l’article d’un quotidien espagnol ABC que Gilles a pris au pied de la lettre pour lancer la discussion. (Rien de neuf depuis un débat passionnant que vous pouvez retrouver en tapant turigrino sur le moteur de recherche, en haut de la page...)

    Cependant le diable se cache dans les détails !!!
    Dans votre immense sagesse, pouvez-vous résoudre l’équation qui me chiffonne (j’ai des problèmes avec les pourcentages) :
    les pèlerins dépensent beaucoup pour manger et boire : 61% de leurs dépenses sont concentrées dessus, alors que dans le cas des touristes, ce n’est que 26%.

    Quel est donc le montant des dépenses "boire et manger" de l’un et de l’autre par rapport à leur budget moyen ? Où vont vont les autres 74% des dépenses du touriste si ce n’est sur place ?

    En prenant 30 euros pour le peregrino et 100 euros pour le touriste conventionnel, j’arrive à des chiffres qui disent le contraire du titre de l’article !? Où est l’erreur ?

    Quoiqu’il en soit, je réitère tout le bien que je pense du commentaire de Belorado et de son "ET ALORS ?!

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