Poussière, boue, soleil et pluie,
C’est le chemin de Santiago.
Des milliers de pèlerins
Et plus d’un millier d’années.

Pèlerin, qui t’appelle ?
Quelle force cachée te mène.

Ni le chemin des étoiles
Ni les grandes cathédrales.
Ce n’est pas non plus la brave Navarre,
Ni le vin de la Rioja,
Ni les fruits de mer galiciens
Ni les chants castillans
Ni l’histoire ni la culture,
Ni le coq de la Calzada,
Ni le palais de Gaudi
Ni le château de Pontferrada.

Je vois tout en passant,
Et c’est un plaisir de tout voir.
Mais la voix qui m’appelle,
je l’entends au plus profond de moi-même.

La force qui me pousse,
La force qui me mène
Je ne sais pas moi-même l’expliquer :
Seul Celui d’en haut le sait.

Eugenio Garibay Banos