(CHE. auteur. 2007 ?) : "1533 km en 32 jours ; carnet d’un pèlerin (trop) pressé" ; récit ; du Puy à Santiago, 125 photos.

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  • 4 décembre 2009
    Bernard Delhomme

    L’auteur de Compostelle express s’est donné un défi : parcourir en 30 jours les 1533 km qui mènent du Puy-en-Velay (France) à Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne).

    Son récit justifie pleinement l’adage : « on part marcheur, on revient pèlerin ». Il s’est lancé, « avide de performance et maniaque du chronomètre et des statistiques ». Mais très vite ses pieds et son corps lui ont fait prendre conscience de leur existence et du respect qui leur était du.

    En 76 pages dynamiques, Pascal fait revivre ses 30 étapes et ses 2 jours de repos forcé. Ces jours lui ont donné « l’immense plaisir de se comporter en homme pas pressé et de prendre le temps d’écouter les gens ». Le langage, direct et dense, va à l’essentiel, sans fausse pudeur, sans cacher les souffrances de tous les jours, analysant les sentiments de l’athlète parfois atteint par le doute et montrant comment il le surmonte. Le lecteur est ainsi invité à revivre cette course-pèlerinage et à découvrir à quel point l’homme n’est pas seul. Pascal Bourquin ne serait jamais arrivé à Compostelle sans les nombreuses personnes qui l’ont aidé sur son chemin, hôteliers, restaurateurs, autres pèlerins, anonymes, comme cette gardienne d’un sanctuaire où il se repose un moment, évoquant devant elle « l’énergie du chemin » pour s’entendre répondre : « Appelez cela comme vous voulez. Pour moi c’est tout simplement la Grâce ». Le livre de Pascal Bourquin est plein de ces petits hasards que d’autres appellent « les petits miracles du chemin ». Mais il a ajouté à ces rencontres du chemin le lien permanent avec sa base grâce à son téléphone portable et à son blog. Et sûrement la technique moderne a été pour beaucoup dans son exploit.

    Pari presque gagné : le périple a été bouclé en 32 jours. Initialement, l’aventure se voulait essentiellement sportive. Mais au bout du compte... elle aura surtout été humaine ! »

    Cet ouvrage rappellera beaucoup de souvenirs aux pèlerins. Il permettra à tous les lecteurs de partager cette aventure en leur offrant des réflexions et des conseils qui les aideront sur leur propre chemin.

    Fondation Parou

    http://www.parou-saint-jacques.info

  • 15 août 2017
    Sylvain

    J’ai fait moi aussi une moyenne quotidienne de 50 km mais pendant 10 jours seulement de Burgos à Compostelle sans courir (entre 10 et 11 h de marche par jour). J’ai été assez fier de moi. Je suis arrivé fatigué mais pas exténué. La motivation était de plus en plus forte au fur et à mesure que la destination se rapprochait. C’était en avril 2015. Maintenant j’envisage de faire comme Pascal Bourquin la totalité en 30 jours mais ce sera pour plus tard.