(FRA. Ibos, Rando Éditions. 2010) : " du Puy-en-Velay à Saint-Gilles-du-Gard à pas contés". photographies Jean-Pierre SIRÉJOL. récit

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  • 12 mars 2011
    Bernard Delhomme

    Ce journal de marche décrit l’un des chemins conduisant à Compostelle, du Puy-en-Velay jusqu’à Saint-Gilles-du-Gard. La Régordane, renommée depuis le XIIe siècle et empruntée par les pèlerins, marcheurs de Dieu et la soldatesque des croisades, contient 12 étapes traversant le haut Gévaudan et les Cévennes pour aboutir au milieu des Costières, qui sont propices aux réflexions spirituelles.

  • 12 mars 2011
    Bernard Delhomme

    Le Puy-en-Velay marque, pour un grand nombre de pèlerins, le départ d’un des plus fameux chemins conduisant à Compostelle. Depuis longtemps, et aujourd’hui encore, d’autres marcheurs quittent Le Puy pour s’en aller plein sud, vers le Languedoc et la toute proche Méditerranée, leurs pas les portant jusqu’à Saint-Gilles-du-Gard. C’est ainsi que se déroule le chemin de Régordane, renommé depuis le Xlleme siècle, ayant vu passer des marcheurs de Dieu, la soldatesque des Croisades, des marchands et leurs colonnes de mulets, des bergers et leurs moutons, camisards, saltimbanques et troubadours...

    (Et puis il ne faut pas oublier que c’est également du Puy que partent les randonneurs décidés à suivre le chemin de Stevenson, croisant à plusieurs endroits - Pradelles, Langogne, Alès - les traces de la Régordane.) Traversant le Pays vellave, le Haut-Gévaudan, les Cévennes, la Gardonnenque, la Régordane s’en va vers l’infini des espaces connus, vers l’insondable intériorité des marcheurs.

    José et Michèle Laplane l’ont arpentée tout au long de ses deux cent trente kilomètres, bâton dans une main et crayon dans l’autre. Ils en ramènent un récit aux nombreuses facettes : journal de route de deux randonneurs tantôt contemplatifs et aériens, tantôt harassés et crottés ; notations sur le petit patrimoine bâti au fil des siècles ; bribes de rencontres ; réflexions sur l’art et les aléas de la marche ; questionnement spirituel et ordonnance des jours. " Il y a dans le voyage une part d’inaccompli, de chances perdues, de bonnes fortunes envolées qui sont la marque vivante d’une aventure, d’un projet que rien n’a figé. " " Il faut se garder de n’être qu’un corps qui marche, réveiller tous ses sens, ne pas manquer de voir sur la bordure du chemin cette fleur étrange que ni l’un ni l’autre ne savons nommer. "