(FRA. Paris, Lepère. 2003) : en 1999, d’Annecy à Compostelle ; motivations, exaltations, rencontres.

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  • 4 décembre 2009
    Bernard Delhomme

    Le marcheur n’est pas un être social ; l’objet de son regard n’est pas d’apprécier ce qui lui est semblable, ses yeux ne s’arrêtent pas sur ce qui est droit devant mais sur ce qui est droit au-dessus. Et s’il est nourri de mille petites choses, s’il est attentif aux mille petits pièges du chemin qui pourraient accentuer sa fatigue, ce sont autant de tremplins avec lesquels il joue pour considérer le monde.

    Lorsque Léo Gantelet décide, un beau soir, de partir à pied pour Compostelle, son choix n’est motivé par aucun argument rationnel. Pourtant quelques mois plus tard, de Seynod près d’Annecy à Compostelle, 30.000 fois par jour pendant près de 90 jours, un de ses pieds passera devant l’autre. Qu’est-ce qui fait "tenir le coup" à un marcheur "de l’âme" qui n’est pas un marcheur "en son corps" ? Un fragment de réponse est sans doute dans ces quelques mots : "Ce n’est pas moi qui marche, c’est le chemin qui glisse".

    Quel culot ! de la part d’un Léo Gantelet qui, au long des 1900 km parcourus, prend la dimension de l’Homme, "fragile au milieu de tant de démesure", dans un livre débordant d’humanisme, d’humour et d’émotions.Bernard PACCOT.

    Biographie de l’auteur

    Léo GANTELET était homme d’affaires. En 1984, à l’âge de 44 ans, il change sa vie : il ouvre une galerie d’art et commence à écrire. Il est l’auteur de trois recueils de poésie et d’un livre illustré de photos sur la Haute-Savoie, son pays natal. En 1999, il part pour Compostelle à pied, longue marche au cours de laquelle s’élaborera le présent ouvrage.