(FRA. Mouillot. 2001) : de Vézelay à Compostelle ; 3 mois de marche, 2 millions de pas, difficultés, rencontres.

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Messages

  • 23 décembre 2008
    Bernard 64

    ...Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’idée de partir seul, vers une destination inconnue et lointaine, effleure de temps en temps mon esprit sans que je la rejette. Au contraire, quand elle se présente, elle ouvre toujours une porte sur un rêve souriant...

    ...Quand j’ai suivi ce chemin, j’ai très vite ressenti son avancée comme si elle était le mélange d’un labyrinthe, d’un jeu de piste et d’une voie initiatique. Le but me semblait clair, mais le chemin était à construire...

    "...Aujourd’hui, quand je me lève le matin, il me revient souvent à l’esprit l’image du soleil se levant au loin dans cet immense plateau de la Meseta, faisant émerger de la nuit, à perte de vue, l’or des blés. Je retrouve cet homme de soixante-dix-sept ans marchant à mes côtés, je le revois écartant les bras et me disant avec son grand sourire : " La vita è bella ".

    Je sais maintenant qu’arriver à Compostelle n’était pas simplement un but à atteindre, et surtout pas une finalité, mais un commencement. Il faut pouvoir diminuer avec humilité pour grandir à nouveau. Il faut vouloir laisser mourir le vieil homme pour espérer renaître. Il faut savoir partir car il ne peut y avoir progression sans voyage. Au bout de cette longue marche, à la fin du Chemin, je n’ai trouvé qu’une clé, une clé pour ouvrir une porte, une porte sur un nouveau Chemin, un Chemin lumineux vers un nouvel été."

  • 28 mars 2020
    Jourdain Francine

    Un souper à Aire-sur-Adour, le 13 juin 2000, nous étions 5 pèlerins à table, partageant ce que chacun y avait apporté.
    Moment de partage et souvenir impérissable ! Je crois bien que vous étiez l’un des nôtres !