(FRA. Paris- CHE. Genève, La Palatine. 1956) : vers 1955(?), carnet de route d’un étudiant, depuis Saintes.

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Messages

  • 19 mai 2012
    LUIS PACHECO

    Je suis très intéressé par ce livre que j’ai lu il y a près de soixante ans et que j’ai offert à un prêtre qui passait à Libourne faisant à pied la route de Santiago. J’aimerais pouvoir le relire. Qui pourrait m’indiquer comment je pourrais me le procurer de nouveau ?
    Merci d’avance

  • 12 mai 2018
    Bernard Delhomme

    A pied vers Compostelle
    Jacques Clouteau 􀀃 j.clouteau@orange.fr

    J’ai eu le privilège de recevoir voici quelques semaines un bien joli cadeau, qui appartenait à mon ami Henri Jarnier, créateur du Chemin de Saint Jacques entre Genève et Le Puy. Ce livre porte un titre bien peu évocateur : « A pied vers Compostelle ». Il existe tellement de livres sur le chemin de Saint Jacques, dont tant portent le vocable « à pied » dans leur titre, que celui-ci a bien failli rejoindre la pile des 120 autres carnets de bord du même gabarit...

    Oui mais voilà, celui-ci portait la robe des vieux livres, quand le papier prend une couleur de mandarine, et sa tranche effilochée m’a rappelé que longtemps les livres n’ont pas été massicotés à la sortie des presses. Il fallait alors utiliser un coupe-papier effilé pour délivrer les pages. Ce livre-là affichait donc, à l’évidence, un nombre respectable d’hivers.

    Le nom de son auteur, Dominique Paladilhe, ne me disait rien. Mais la date d’impression, novembre 1956, m’a bigrement interpellé. Sachant que les frontières d’Espagne ont été ré-ouvertes seulement en 1948, cet étudiant avait dû être un des premiers touristes à parcourir le pays. Et il l’avait fait à pied, partant de Saintes en direction de Santiago, ce qui fait de lui un des pionniers de la renaissance du pèlerinage.

    Je me suis donc jeté sur les vieilles pages pour en savourer le parfum de découverte. Le style n’est certes pas exceptionnel, mais ce n’est pas là le plus important. Dominique Paladilhe nous entraîne sur les routes de deux pays qui ne sont plus. Il parcourt à pied, au début des années 1950, les villages d’une France rurale aujourd’hui disparue. Puis il traverse tout le nord de l’Espagne, suivant les repères de l’antique camino francés, ou le peu qui en reste à cette époque lointaine. Il nous conte les villages encombrés de chars à boeufs, les caravanes de mulets, le labeur des ânes... Difficile pour le pèlerin moderne d’imaginer la place de Viana, devant l’église, grouillante d’animaux au travail... Notre marcheur nous fait découvrir l’hospitalité généreuse des populations, sitôt connue sa qualité de pèlerin vers la Galice. Après quasiment deux siècles de désertion, l’aura du pèlerin à pied était restée intacte...

    Un livre à savourer comme un vieux vin, si on a de la chance d’en retrouver un exemplaire... Le prix de ce chef d’oeuvre : 570 francs... C’est quoi un franc déjà ?

    L’auteur a quitté ce monde en 2015 à l’âge vénérable de 94 ans. La marche, ça conserve...
    Une vidéo de ce pionnier tournée voici 6 ans :

    Jacques Clouteau 􀀃 j.clouteau@orange.fr

  • 26 février 2021
    ZAPATA Francis

    En réponse à l’article publié à propos du livre (rare) de Dominique Paladilhe "A pied vers Compostelle), je souhaite mettre en vente l’exemplaire que je détiens. Faites moi une offre de prix. Merci