(FRA. Paris, Société des Ecrivains. 2008) : roman.

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  • 10 décembre 2008
    Bernard 64

    François a une vie professionnelle et familiale chaotique, peu épanouissante et sujette à mille questions. Se libérer de son quotidien pour partir à sa propre découverte en se mettant en marche vers Compostelle lui apparaît comme une solution possible. Croyant et libre, il ne cessera de s’interroger sur sa démarche, sur son propre univers et sur celui des autres. D’un ton mordant, frivole, parfois libertin, il restitue sans détours son voyage intérieur avec humour et authenticité. Tapi derrière le pseudonyme de Francisco del Camino, l’auteur dépeint la complexité et la richesse du psychisme humain à travers ses rencontres, ses émotions, les questions induites par le chemin. Esthète et sensible, émouvant et jovial, il exprime sans pudeur les besoins charnels, matériels et spirituels qui jalonnent son itinérance. Pas à pas, on assiste à la transformation d’un homme qui se découvre, d’un être qui va s’approprier une nouvelle vie...

    Avec ce premier roman, Francisco del Camino nous délivre un message moderne. Caché derrière ce pseudonyme, cet ancien industriel de 50 ans a tout abandonné pour se consacrer à l’écriture. À l’écoute des autres et du temps qui passe, il tente de répondre à la question qui le ronge. Qui suis-je ?

    Tout s’écroule autour de François. Sa vie professionnelle et sa vie familiale ne sont plus que des lambeaux de tristesse. Du jour au lendemain, il décide de partir sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, abandonnant les siens à leurs interrogations, pour se consacrer à lui seul et peut-être se redécouvrir. Sa souffrance est parsemée de moments de joie à travers une longue quête humaine et mystique. Des rencontres magnifiques avec la nature et les hommes vont-ils lui redonner espoir ? Au bout de sa quête trouvera-t-il la solution à cette épopée des temps modernes ? Insensiblement l’histoire de ce pèlerin, banale au départ, bascule peu à peu dans le merveilleux pour replonger par moments dans le « réel ». Et si tout était vrai ?

    « Éloïse, quand ce livre tu auras parcouru, lu dévoré, adoré, ou détesté, ce mari enfin à découvert tu écouteras peut-être. Lui qui plus jamais ne te parle, de peur que tu ne cries, ce moyen il a trouvé pour te dire : Je t’aime tel que je suis ! Il a souffert ce chemin en proie à ses doutes, à ses craintes, à ses démons. Ce livre, roman de haine, de passion et d’amour est et restera pour toujours sa déchirure ! »