Le BOURDON n° 22 (2009) PDF

Le BOURDON n° 22 (2009) PDF
Un périple inattendu : celui de pèlerins du pays de Belvès en Périgord au XVIIième - L’ Epitaphe d’un prêtre, pèlerin champenois, mort en Basse-Navarre au XVIième siècle. -Le Récit des deux pèlerins de Pierre Louis de Rigaud de Vaudreuil  : Relevé de quelques stéréotypes ayant cours au XIXième siècle sur le pèlerinage à Saint-Jacques-de- Compostelle . - « Saint Martial ??! » - « Connais pas… » - La lanterne des mort de Saint-Coussaud…. - La Confrérie bordelaise de Monseigneur saint Jacques de Compostelle à l’église SAINT-MICHEL de BORDEAUX .  - Quand les pèlerins baptisaient les princes… - Le passage de pèlerins à Saint-Jean-Pied-de-Port en 2009 - Fréquentation des refuges du Limousin-Périgord. - Moi Hospitalier : Extraits de témoignages. Michel Sachot- Le refuge de Saint-Léonard de Noblat. -Camino de Levante. 84 Pages

LE MOT DE LA REDACTION
1 -  Bertrand Saint-Macary
LA VIE DES ASSOCIATIONS
2 - Association des Amis de Saint-Jacques en Aquitaine.
7 - Association des Amis et Pèlerins de Saint-Jacques et des Etudes Compostellanes du Limousin-Périgord.
11 - Société Landaise des Amis De Saint-Jacques et d’études
 Compostellanes.
15 - Association Lot et Garonnaise des Amis de Saint-Jacques de 
 Compostelle.
20 - Association Les Amis du Chemin de Saint-Jacques des
 Pyrénées-Atlantiques.
ART ET HISTOIRE
25-Un périple inattendu : celui de pèlerins du pays de Belvès en Périgord au XVIIième siècle Bernard Fournioux 

28 - L’ Epitaphe d’un prêtre, pèlerin champenois, mort en Basse-Navarre au XVIième siècle. Bertrand Saint-Macary

30 - Le Récit des deux pèlerins de Pierre Louis de Rigaud de Vaudreuil  : Relevé de quelques stéréotypes ayant cours au XIXième siècle sur le pèlerinage à Saint-Jacques-de- Compostelle . Marie-Pierre Codet et Bertrand Saint-Macary

40 « Saint Martial ??! » - « Connais pas… » Hugues Mathieu

42 - La lanterne des mort de Saint-Coussaud…. Alain Blondin

43 - La Confrérie bordelaise de Monseigneur saint Jacques de Compostelle à l’église SAINT-MICHEL de BORDEAUX . Bertrand Saint-Macary

45 - Quand les pèlerins baptisaient les princes… Louis Laborde-Balen

AU BORD DU CHEMIN

46 - Le passage de pèlerins à Saint-Jean-Pied-de-Port en 2009 Robert Lefèvre

41 - Message de notre ami Paul Chirouze.

52 - Fréquentation des refuges du Limousin-Périgord. Michel Sachot

53 - Moi Hospitalier - Extraits de témoignages. Michel Sachot

55 - Le refuge de Saint-Léonard de Noblat. Jean Bonnet 

57 - Camino de Levante. Pierre Roussel
 

 
 

 
 

Mis à jour le dimanche 8 avril 2018
Répondre à cet article
  • Février 2011
    13:50
    Le BOURDON n° 22
    par dan 44

    nous essayons en vain de nous procurer la revue "Camino de Levante" de Pierre Roussel. Nous nous avons écrit à l’accueil de Saint Jean Pied de Port,chèque joint, qui nous a dit ne pas connaître, nous avons envoyé un mail l’association d’Aquitaine, qui ne nous répond pas. Merci de nous aider, nous cheminerons sur cette voie en mai prochain

  • Février 2010
    17:26
    Récit des deux Pèlerins : Tableau des mœurs françaises au temps de la chevalerie, tiré du roman de Raoul et Ermeline par le Comte Pierre Louis de Rigaud Vaudreuil
    par Pierre ROUSSEL

    Quelle heureuse « trouvaille » que ce récit méconnu ainsi mis à la disposition des esprits curieux ! Et le commentaire publié dans le Bourdon souligne à quel point ces lignes fourmillent d’enseignements aussi bien sur les pèlerins du Moyen-âge que sur l’image que l’époque romantique s’en forgeait. Ce témoignage avec ses deux niveaux d’interprétation qui relèvent de deux époques distinctes nous éclaire-t-il sur les « bénéfices » qu’apporte le pèlerinage de Compostelle au XXI ème siècle ? A chacun d’en décider à la lumière de sa propre expérience. Ce passionnant roman d’aventures nous fait vivre les péripéties d’un valeureux jeune homme pauvre assoiffé de gloire et de fortune. Centule « s’en va-t-en guerre » contre les Maures pour devenir chevalier, s’enrichir, et gagner le cœur de sa belle. L’intrigue sans surprise d’un nouveau « roman de chevalerie » va s’orienter de façon plus originale dès le premier chapître : miraculeusement rescapé d’une terrible tempête, notre héros et son compagnon d’armes font le vœu de se rendre sur la tombe de l’apôtre à Santiago de Compostela. Ce pèlerinage imprévu répond à trois objectifs : obtenir le pardon de leurs offenses, remercier Saint Jacques de son intervention qui les a miraculeusement sauvés de la mort, se préparer à lutter contre les infidèles en « croisés » qui vont recouvrir leur armure de leur cotte de pèlerins. Voilà un premier pas franchi sur le chemin du paradis, et le patronage de Saint Jacques Matamore va armer le bras de ces valeureux pèlerins et veiller à leur salut au cœur des batailles. Le nouvel état d’esprit du jeune homme qui a frôlé la mort et s’avère maintenant plus soucieux du salut de son âme attirera les bénédictions du Ciel : c’est un chevalier qui reviendra de la guerre sain et sauf, couvert de gloire, et fortune faite … ! Chanson de Geste, ce « roman picaresque » où à chaque étape notre héros va faire la connaissance de nouveaux personnages au hasard des rencontres, vivre des évènements extraordinaires ou trouver l’occasion de manifester sa bravoure ? L’action va transporter le lecteur en Espagne sous le règne de Jacques Ier d’Aragon, « le Conquérant, » mais l’auteur ne cède jamais à la tentation de l’exotisme de pacotille. Par contre, il excelle à faire partager l’attrait des romantiques pour l’effroi qu’on se plait à éprouver devant les éléments déchaînés, ou les phénomènes surnaturels. Ce récit ne prétend pas être un « conte initiatique, » mais il relève d’un genre encore peu répandu en France à l’époque, le « roman de l’apprentissage » : lancé à la découverte du monde, condamné à affronter de terribles épreuves et à relever des défis surhumains, le jeune héros va avoir l’occasion de révéler ses qualités et de se forger une personnalité épanouie, équilibrée. L’amour et la richesse viendront couronner cet apprentissage de la vie. L’itinéraire de Centule, « rite de passage, » est lourd de signification : le « Château du Diable » résonne comme un avertissement, une mise en garde, son chemin de Compostelle le fait se dépouiller des illusions de ses années de jeunesse, l’Occident (occidere : occire) supprime, fait disparaître symboliquement l’homme insouciant qu’il a été jusque là, le Levant va incarner sa « renaissance, » le soleil y fera lever une ère nouvelle riche de promesses. Mais chacun de nos modestes pèlerinages d’aujourd’hui n’est-il pas lui aussi un cheminement, une forme de « reconquête » ?