> Peu de temps : d’où puis-je partir ?

cricri

En fait, partir pour 15 jours, à mon avis, celà n’a rien à voir avoir un périple de plus de 2 mois.
En 15 jours, même en se déconnectant de la vie de tous les jours, on n’a pas la même foi en soi , ni les mêmes efforts à fournir , le temps à affronter , la pluie à subir , comme sur une période de 2 mois. Il me semble qu’être pélérin de compostelle c’est marcher pendant une bonne période , la victoire ne sera pas le périple réalisé mais une assurance de ne plus être un produit de consommation, de savoir que le bonheur est simple comme une grosse gorgée d’eau fraîche après une montée sous le soleil brûlant. après l’effort .... réussir à être pélerin pour moi , c’est savoir savourer les arômes du sous bois à 7h00 de matin et de s’y sentir en parfaite harmonie , c’est admirer une sauterelle qui vous accompagne, parler à l’araignée qui file sur votre main,
enfin, changer pour devenir un être humain à part entière sans toutes les technologies qui nous polluent

7 réponses disponibles

  • 25 septembre 2006
    cricri

    En fait, partir pour 15 jours, à mon avis, celà n’a rien à voir avoir un périple de plus de 2 mois.
    En 15 jours, même en se déconnectant de la vie de tous les jours, on n’a pas la même foi en soi , ni les mêmes efforts à fournir , le temps à affronter , la pluie à subir , comme sur une période de 2 mois. Il me semble qu’être pélérin de compostelle c’est marcher pendant une bonne période , la victoire ne sera pas le périple réalisé mais une assurance de ne plus être un produit de consommation, de savoir que le bonheur est simple comme une grosse gorgée d’eau fraîche après une montée sous le soleil brûlant. après l’effort .... réussir à être pélerin pour moi , c’est savoir savourer les arômes du sous bois à 7h00 de matin et de s’y sentir en parfaite harmonie , c’est admirer une sauterelle qui vous accompagne, parler à l’araignée qui file sur votre main,
    enfin, changer pour devenir un être humain à part entière sans toutes les technologies qui nous polluent

  • 15 octobre 2006

    Cricri, tu n’as rien compris !
    Comme écrivait Antonio Machado, "homme qui marche, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant"Je fait mienne cette phrase, car il y a autant de chemins que d’êtres humains, et chacun d’entre nous trace sa propre route, chacun écrit sa page, au jour le jour, heure après heure, rencontre après rencontre.

    Fraternellement Alain

  • 13 février 2007
    Fred

    Vous avez tous les deux raisons lol :-)

  • 18 juin 2007

    je rentre juste de 9 jours de marche entre le puy et conques, sans organisme et sans avoir réservé.tout s’est très bien passé.
    en emportant un sac à viande, j’ai toujours trouvé de la place dans les gîtes communaux ou autres.et le bouche à oreilles fonctionne bien. Le chemin est un lieu de communication facile si on le désire, mais on peut aussi s’isoler (Sauf du bruit des ronfleurs dans les dortoirs même avec les Quiès) Et il faut faire confiance au chemin.Bons préparatifs même en arrêtant avant Conques
    Coco

  • 3 juillet 2008

    Bonjour,

    Je pars pour la première fois et je projète de le faire à partir du Puy vers Conques. Pouvez-vous me dire si la route est difficile car je ne suis pas une bonne sportirve et j’ai très peu d’entrainement.

    Merci

    Marie

  • 10 juillet 2008

    Bonjour,

    J’ai lu votre message sur le forum. Je fais ma première étape fin août et je souhaite également partir du Puy vers Conques. Auriez-vous des conseils à me donner (je ne suis pas entraînée) sur l’équipement et les étapes. Merci à vous. Mon mail est bronsky6@hotmail.fr

    Marie

  • 12 novembre 2008

    bonjour,
    je suis parti seul le 25/04/08 du puy et suis arrivé à conques le 3 mai (soit 9 étapes de 22 à 28km) ; pratiquement sans préparation physique ni prédisposition à la marche, et un sac de 12 kg (un peu lourd, mais pour mes 90 kg, ça pouvait aller). Simplement la ferme envie d’entamer le "chemin" et de profiter de mon départ en retraite pour me retrouver, répondre à des questions, faire le vide.....changer ?
    Je suis revenu enthousiasmé et avec l’envie de repartir dès que possible : le chemin ne se raconte pas, il se vit et j’imagine que chacun vit le sien.
    Les 2 premières étapes sont très rudes, surtout lorsqu’on part en amateur, après on prend le rythme, et puis, même si l’on est seul, on a quasiment toujours de la compagnie, et c’est assez extraordinnaire de marcher avec des pélerins aux motivations diverses (pas tant que ça au fond !), échanger, marcher avec les uns, puis d’autres, suisses, belges, canadiens, américains, du nord, du sud... des échanges sans préjugés, avec bcp de conseils des vrais randonneurs, en bref, des rencontres marquantes, inoubliables...
    Sur le plan marériel, il faut un minimum, mais le + léger possible. Perso, j’avais réservé mes nuités en gîtes la veille du départ.
    Une amie du chemin est allée jusqu’à Ronceveaux et a raconté "son chemin" ds un blog indiqué ci-dessous.C’est vraiment très un beau parcours, avec bcp de conseils très pratiques sur l’ensemble des problèmes rencontrés. A voir, absolument

    Voir en ligne : mon chemin, du puy en velay à ronceveaux

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