.Clap de fin

Erard

Compostelle,c’est fini.
Au revoir, Adios.

Jean,l’ancien pèlerin toulousain.

23 réponses disponibles

  • 3 novembre 2019
    Erard

    Compostelle,c’est fini.
    Au revoir, Adios.

    Jean,l’ancien pèlerin toulousain.

  • 4 novembre 2019
    jean pierre en lauragais

    @ Jean, l’ancien pèlerin toulousain

    Que Dios esté contigo, mi hermano. Rezaré por ti a Compostela.

    Un abrazo de Peregrino

    Jean Pierre

  • 4 novembre 2019
    François 36

    Bonjour Jean le Pèlerin toulousain

    Et pourquoi donc ? Un coup de blues, cher ami pèlerin ?

    Dites-nous tout. Laissez-vous aller à tout dire, tout nous dire, on vous lira avec toute l’attention nécessaire et nous partagerons avec vous ce qui vous blesse ou vous chagrine...

    Courage, il y a toujours au bout du chemin," la vie, toute la vie à se partager et à coeur vaillant rien d’impossible !

    Bien amicalement.

  • 5 novembre 2019
    Erard

    Ma décision n’est absolument pas liée à l’association jacquaire dont je fais encore parti et qui a une activité tout à fait,selon moi,positive. Le problème est la tournure mercantile que prennent le Camino Francés et déjà les chemins portugais...alors que je ne fais que souligner ,et je ne suis pas le seul(voir le site espagnol GRONZE) une dérive qui ne fait que s’accentuer .

    Trop peu de pèlerins ignorent qu’il existe plus de 25 chemins de Compostelle en Espagne...mais ce n’est pas vraiment le Club Med !

    Jean.

  • 6 novembre 2019
    Gilles

    Jean tu le dis toi-même il y a plein d’autres chemins. Le tourisme de masse ruissèle progressivement du Francès sur les autres mais il y a encore de quoi faire, allez !
    En tout cas je comprends et partage ton indignation. A tel point que j’ai prévu dans qq semaines un dernier départ qui conjuguera le Francès en hiver et la Plata à l’envers. Et après, j’aime trop le pèlerinage de St-Jacques pour supporter plus longtemps de le voir se gangrèner, basta !
    Gilles

  • 6 novembre 2019
    claude01

    Bonjour,

    Il serait intéressant de connaître est la période qui s’est écoulé entre tes passages sur le Camino francès. Pour ma part l’ayant effectué en 2017 (Juin/14 juillet à Fisterra)... je n’en garde que des meilleurs souvenirs... au point de le faire découvrir à mon épouse en 2020. Bien sûr, je le déconseillerai aux randonneurs pèlerins en recherche de solitude ou de calme. Maintenant le chemin à toujours été à l’image de son époque.. je pense ! Au moyen âge il y avait DEJA des brigands et des loups !!! Pour ma part, je préfère un chemin fréquenté, même si je le reconnais cela peut poser question quelle fois... Sommes nous pas 7 milliards sur terre... alors partager 800 km... Ce n’est pas bien méchant.

  • 6 novembre 2019
    #jesuislà

    Une quarantaine de pèlerins sont arrivés à Santiago en 1949. 94000 marcheurs, cyclistes et cavaliers ont reçu la Compostela en 2005 et 327000 en 2018. C’est fantastique pour les marcheurs et pour l’économie des villages traversés.
    Pourvu que ça dure ... Buen Camino

  • 6 novembre 2019
    Muverans

    Bonjour Jean, bonjour à tous,

    D’abord je me réjouis que vous ne soyez pas la proie d’une maladie foudroyante : je l’ai sincèrement craint.

    Cela dit, il n’existe qu’un seul chemin et c’est celui que vous parcourez entre votre maison et Compostelle et éventuellement le retour. Votre maison ou "vos lieux familiers" comme le présente le texte que l’on signe sur la créanciale délivrée par l’Église catholique. Tout le monde n’a pas assez de temps et d’argent pour parcourir autant de kilomètres, l’Église se satisfait des cent derniers kilomètres. Elle se satisfait également de l’affluence.
    Les autres itinéraires, c’est du tourisme et il est normal que les touristes payent pour les prestations qu’il reçoivent. Prendre un avion pour commencer sa randonnée en Andalousie ou au Portugal : du tourisme ! La moindre des choses, c’est que les touristes respectent les lieux qu’ils visitent et les petites entreprises qui les animent. Qu’ils respectent également les personnes qui se jettent en chemin pour la première — et seule — fois en ne dénigrant pas les chemins qu’elles emprunteront.
    Si vous pensez vraiment que marcher vers Compostelle n’est plus fait pour vous : fort bien écartez-vous en. Je crois toutefois que lorsque votre rogne ou votre abattement passager sera terminé, vous choisirez de bien planifier votre chemin, hors saison, en commençant sans doute par la via Garona que vous promouvez. Et vous retrouverez les émotions de la première fois.

    Bon chemin !

    Muverans

  • 8 novembre 2019
    Gilles

    Deux remarques ;

    • ceux qui n’ont pas vécu sur les chemins il y a dix ans ou plus ont la chance de ne pas éprouver la nostalgie de cette époque tout autre qui n’existe plus.
    • la première fois où l’on parcourt le chemin on est forcément ébloui. C’est à y revenir par la suite qu’on est troublé par l’évolution, les changements.
      Gilles
  • 9 novembre 2019
    Edith et Serge

    Bonjour à toutes et tous,

    Tout est dit dans les deux derniers paragraphes de Gilles !!!
    De plus, regardez ce forum et les messages postés.
    La richesse "pèlerine" a disparu laissant le champ au "tourisme".

    Bonne fin d’année.

    Edith et Serge
    (Pèlerins des Etoiles et de Rome)

  • 9 novembre 2019
    ERARD

    Merci Gilles,tu le formules mieux que moi.Je m’inscrit totalement dans tes deux remarques du 8 novembre.

    Jean.

  • 10 novembre 2019
    Jean-Claude

    Bien content de savoir que je faisais partie des 94000 marcheurs en 2005. Arriver devant la Cathédrale de Santiago le 1er novembre, après 2 mois de marche çà a quelque chose d’exaltant.
    J’ai refait une tentative en 2010 de Camargue à Santiago et même Fistera, et Muxia. Je crois que c’est les 3 ou 4 derniers jours qui m’ont paru les plus extraordinaires :( j’ai eu raison de ne pas abandonner avant.)
    Je ne l’ai pas refait depuis, et je ne le ferai plus. Pour moi il n’a plus aucun intérêt. Je préfère marcher sur d’autres sentiers.
    Jean-Claude

  • 14 novembre 2019
    suro

    Clap de fin
    "Il n’est pas de meilleure compagnie qu’à la fin elle ne se quitte"
    Comme Jean-Claude j’ai effectué mon premier Camino en 2005. Puis je suis revenu sur le Camino par d’autres itinéraires. Ma principale satisfaction est d’avoir fait le chemin en compagnie de ma fille et de mon petit fils... et je leur ai transmis le virus. J’ai conscience qu’à 79 ans je n’ai plus ma place ; en fait plus envie de partir car mes forces m’abandonnent .. ; et pas question d’être un poids pour mes compagnons de route. Voila je lis toujours le forum . Un seul regret cependant .....les changements trop importants du chemin en si peu de temps . Amicalement aux anciens et courage pour les nouveaux SURO

  • 15 novembre 2019
    florence

    @ Suro.A vous tous pèlerins !
    Quelle bonheur de passer le virus camino a la nouvelle génération
    J’espère avoir la joie d’emmener deux de mes dix petits enfants sur le chemin français. je le connais si bien que pour une première fois avec eux ( 9ans et 11ans) cela me sécurise. Je ne suis plus toute jeune non plus , mais le désir de marcher et encore si fort que j’ai peur du jour ou cela sera impossible !!
    Je suis sûre que pour eux cela sera formidable et comme il ne connaissent pas le chemin comme il était en 1999 quand j’ai commencé ,ils ne se rendront pas compte des changements survenu au fils des années ! Tant mieux car on ne peux qu’avancer, regarder en arrière n’est pas la solution ! Je pense que cette nouvelle génération va continuer à faire vivre ces chemins que nous aimons tant et qui nous ont apporter tant de joie !Ultreia aux anciens et aux nouveaux ! Surtout , n’hésitez pas ! Lancez vous§ ULTREIA !!

  • 18 novembre 2019
    Dominique Noss

    Bonjour

    Pour avoir parcouru ce "camino frances" il y a une dizaine d’années, je comprends que beaucoup soient troublés, offusqués, révoltés,voire écœurés du comportement des gens qui ne respectent pas les autres (parler fort dans un dortoir à 23h..), la nature (papiers mouchoirs et emballages ) etc... je ne vais pas décrire tous les comportements déviants.. ; chacun a en mémoire ces dérives..je rejoins l’avis de Gilles qui faite ces 2 constats
    Mais que faire si on ne supporte plus cet état de fait ?
    Il existe beaucoup d’autres chemins en Espagne en France ou en Europe qui mènent à Santiago ,qui ne sont pas fréquentés du tout
    et qui sont tout aussi beaux et fréquentés depuis des siècles par des pèlerins .
    Par contre je m’inscrit en faux contre cette affirmation qu’il faut (obligatoirement) partir de chez soi pour être un authentique pèlerin !! et que ceux qui prennent un avion pour se rendre sur un chemin de Compostelle sont taxés de "touristes" ! C’est un raccourci facile quand on pense que tout les pèlerins n’ont pas autant de temps libre que les nombreux retraités qui interviennent sur ce forum,.

    Et que penser alors des milliers de pèlerins venus des autres continents ou autres pays d’Europe ( je pense à ces lituaniens rencontrés sur le chemin vers Muxia) : ont ils les moyens et le temps de venir en Espagne depuis chez eux à pied ou en train (très cher) ou encore en voiture.. hors de prix aussi..

    c’est trop facile et simpliste de classer les gens : touristes ou pèlerins ! et en quoi ça fait avancer le schmilblick d’affirmer pareille idée d’une façon si péremptoire ?

    Et combien même quand on pérégrine sur un des nombreux chemins jour après jour, est-ce "condamnable" de s’arrêter visiter un monument l’après midi ou de faire halte une journée à Burgos ou Leon ou Salamaca pour admirer les belles cathédrales ?
    Cela fait il de moi un "turigrino" ?

    Bien cordialement

    Dominique 987

  • 20 novembre 2019
    Claire

    Le choeur des Pleureuses, au Coeur du Chemin (sauf Dominique, Florence...)

  • 20 novembre 2019
    Guy24

    Je suis un de ces retraités, de temps en temps sur le forum, moins qu’auparavant. Je prends un chemin, je m’adapte à son environnement à sa fréquentation. Les caminos dont nous parlons souvent sont les mêmes depuis des lustres ( contemporains dans leurs tracés souvent) ça ne change pas trop. Leurs fréquentations elles augmentent de toutes natures de nationalités. Styles de vie, d’être, sont différents......faut faire avec et pourquoi rejeter nos semblables et s’’exclurent parce que leurs Us et coutumes ne nous conviennent plus, ne nous ressemblent pas, alors oui ont repart ou on abandonnent !
    Sommes nous finalement si parfaits ?

  • 21 novembre 2019
    michka35

    D’accord avec Dominique987 , Guy 24, bien sûr arrivé à Santiago procure une sérénité profonde, mais je comprends le ressenti de la "marchandisation" des chemins les plus fréquentés. Venez marcher sur nos chemins bretons, où il y a plein de chapelles ou d’églises dédiées à Saint Jacques, mais bien sûr ce n’est pas Santiago. Michka35

  • 12 janvier 2020
    pascal

    Messieurs les censeurs,je vous salue.
    Je ne partage pas l’idée de catégoriser les chemins.Tous sont beaux et on doit légitimement se dire que nous avons beaucoup de chance de les emprunter.
    Je cite souvent le cas de la sortie de Bilbao jusqu’à Portugalete sur le Norte.
    C’est une affreuse portion de 15 kms de friche industrielle.Pourtant,je l’ai apprécié alors que d’autres ont préféré prendre le métro.
    Chacun son chemin.
    Pour ceux qui sont gênés par l’affluence des pèlerins,je suggère de partir de la tour St Jacques jusqu’à Vezelay:10 jours de solitude absolue en septembre dernier.
    Alors oublions le clap de fin,il convient juste de s’adapter !

  • 13 janvier 2020
    claude01

    Suite du message précédant,

    Ou l’entrée de Burgos....
    Pour la solitude, partir de Genève, via la traversée de l’Ain, Lyon et rejoindre le Puy. 315 km... Ce chemin (jeune de 3 ans) est pour l’instant peu fréquenté, la plupart emprunte la via Gebennensis, de l’autre côté du Rhône plus long de 35 km.
    Habitant sur le chemin, il n’arrive de recevoir des pèlerins.

  • 5 février 2020
    Henri

    J’ai ressenti ce sentiment de marchandisation et mes Chemins ont évolué pour faire en sorte d’avoir le moins de km possible sur le Francès. En 2019, sur le Camino del Levante entre Valencia et avant Zamora, je n’ai croisé qu’un seul pèlerin avec qui j’ai déjeuné et cet espagnol a continué son chemin car il était sur un autre chemin que moi. Ce n’est pas pour autant, bien qu’ayant pris l’avion pour arriver à Valence, que j’ai eu le sentiment d’être un touriste parce que je ne partais pas de chez moi, que je ne me suis pas retrouvé face à moi-même et que je n’ai pas approché cette solitude dont j’ai parfois besoin. En 2020, je repartirai, non de la maison, mais un autre Chemin sur lequel, pendant quelques centaines de km, je ne rencontrerai probablement pas grand monde (d’ailleurs sans doute pas un seul pèlerin), mais cela me permettra une "méditation active".
    Comme l’a indiqué michka35, les chemins de Bretagne vous attendent ; voici un article tout récent sur le site de Sylvie :
    https://www.radiocamino.net/itineraire/bretagne-1500-km-de-chemins-vers-compostelle
    voir également le site de l’Association bretonne : https://www.compostelle-bretagne.fr...

  • 8 février 2020
    Muverans

    Bonjour Belorado,

    Vous faites un mauvais procès, grandiloquent, en inventant ce que je n’ai pas écrit. J’ai écrit qu’était un touriste celui qui prenait l’avion en partant d’Espagne ou du Portugal.

    Ce qui caractérise le pèlerin, c’est la relation à l’Église catholique. Je ne me considère d’ailleurs pas comme un pèlerin, simplement parce que je ne suis pas chrétien. Je considère en revanche comme pèlerin des personnes qui ont effectué les cent derniers kilomètres ou se font porter le sac, pour peu qu’elles soient mues par la foi.

    Le cadre de l’Église est donné dans le texte que l’on signe en retirant la créanciale. En signant, on s’engage. On s’engage à partir de ses lieux familiers et entre autres à respecter la nature. On ne respecte pas la nature lorsqu’on prend un avion pour convenance personnelle et que l’on part d’Espagne. On n’est pas un pèlerin, on est un touriste égoïste qui ne se soucie pas de l’avenir de la génération qui suit.

    Quant à la marchandisation évoquée par Henri. Elle existe parce que préexistent des clients, des clients qui exigent de plus en plus de confort. À commencer par des vols d’avion, du wifi, ou des équipements électroniques. Sans client, pas de marchandisation.

    Muverans

  • 10 février 2020
    Dominique 987

    Bonjour Muverans

    Tu écris que Belorado te fait un procès !?

    Relis bien ce que tu as écrit dans ton précédent message :

    "Prendre un avion pour commencer sa randonnée en Andalousie ou au Portugal : du tourisme"

    Je ne vois nullement "en partant d’Espagne ou du Portugal" !

    Pour le reste, j’approuve la notion de l’exigence de respect de la nature ainsi que la valeur ajoutée d’engagement..
    Bien cordialement
    Dominique 987

Modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

S'informer

Recevoir chaque semaine la liste des derniers départs de discussion

Participer

Consulter et répondre aux messages postés