.Liste des raccourcis par rapport au chemin officiel

Sylvain

Est-ce irrespectueux du chemin de prendre des raccourcis ? J’en ai testé plusieurs en France. Par exemple le plus facile parce que le guide miam miam dodo le propose c’est celui qui évite Cahors et qui passe par Lalbenque. Je crois qu’il-y-a 10 km en moins environ. Puis bien plus loin entre Aire sur l’Adour et Arthez de Béarn il-y-a deux petits raccourcis dont un qui semble être l’ancien tracé du GR 65. Peut-être 5 km en moins. Et enfin avant Saint-Jean-Pied-de-Port le raccourci d’Uhart-Mixe lui aussi indiqué et celui non indiqué qui évite Navarrenx et qui passe par Bastanès. Là encore 5 km. En Espagne j’ai pris aussi la N6 après Ponferrada. 2 km. En tout ça ferait donc autour de 20 km en moins. Ce qui ramène la distance entre le Puy et Compostelle à 1500 km au lieu de 1520. Mais j’ai aussi repéré encore d’autres raccourcis que je n’ai pas essayés : en particulier celui en Espagne qui évite Leon par le sud en longeant la voie ferrée à partir de Reliegos et qui rejoint la variante de Villar de Mazariffe. 8 km en moins environ. Et en France dans l’Aubrac prendre la petite route qui passe au sud de Laguiole au lieu de descendre sur Saint Côme d’Olt. 5km. Puis après Lauzerte longer la Barguelonne plutôt que de passer par Moissac. Encore 5km. J’ai vu aussi que la variante du Célé pouvait en prenant souvent la petite route le long de la rivière faire encore 5 km de moins. Bref peut-être qu’en tout il serait possible de gagner 50 km donc de réduire la distance jusqu’ à 1470 km entre le Puy et Compostelle. Mais est-ce vraiment utile de chercher à faire le plus court possible ? L’essentiel n’est-il pas de marcher avec amour sans trop se prendre la tête sur ce chemin ? Peut-être mais j’aime bien planifier ce genre de choses sur les cartes.

9 réponses disponibles

  • 29 mai 2021
    Sylvain

    Est-ce irrespectueux du chemin de prendre des raccourcis ? J’en ai testé plusieurs en France. Par exemple le plus facile parce que le guide miam miam dodo le propose c’est celui qui évite Cahors et qui passe par Lalbenque. Je crois qu’il-y-a 10 km en moins environ. Puis bien plus loin entre Aire sur l’Adour et Arthez de Béarn il-y-a deux petits raccourcis dont un qui semble être l’ancien tracé du GR 65. Peut-être 5 km en moins. Et enfin avant Saint-Jean-Pied-de-Port le raccourci d’Uhart-Mixe lui aussi indiqué et celui non indiqué qui évite Navarrenx et qui passe par Bastanès. Là encore 5 km. En Espagne j’ai pris aussi la N6 après Ponferrada. 2 km. En tout ça ferait donc autour de 20 km en moins. Ce qui ramène la distance entre le Puy et Compostelle à 1500 km au lieu de 1520. Mais j’ai aussi repéré encore d’autres raccourcis que je n’ai pas essayés : en particulier celui en Espagne qui évite Leon par le sud en longeant la voie ferrée à partir de Reliegos et qui rejoint la variante de Villar de Mazariffe. 8 km en moins environ. Et en France dans l’Aubrac prendre la petite route qui passe au sud de Laguiole au lieu de descendre sur Saint Côme d’Olt. 5km. Puis après Lauzerte longer la Barguelonne plutôt que de passer par Moissac. Encore 5km. J’ai vu aussi que la variante du Célé pouvait en prenant souvent la petite route le long de la rivière faire encore 5 km de moins. Bref peut-être qu’en tout il serait possible de gagner 50 km donc de réduire la distance jusqu’ à 1470 km entre le Puy et Compostelle. Mais est-ce vraiment utile de chercher à faire le plus court possible ? L’essentiel n’est-il pas de marcher avec amour sans trop se prendre la tête sur ce chemin ? Peut-être mais j’aime bien planifier ce genre de choses sur les cartes.

  • 31 mai 2021
    podiensis

    La notion de « raccourci » impliquerait que le GR soit LE chemin historique ; or, il en est d’autant moins vrai que Godescalc n’a pas emprunté le tracé actuel de la via podiensis, mais la vallée du Rhône jusqu’à la Méditerranée.
    Les modifications de GR découlent de volonté de mises en sécurité des pèlerins ou d’influences économiques : qui connait aujourd’hui le tracé antérieur à 2011 qui ne passait pas par Le Sauvage ? Qui a goûté au charme bucolique de la ligne de crêtes éludant Les Mathieux et qui, depuis là, a vu le balisage local éludant une montée inutile ?
    Passant plusieurs fois dans les mêmes contrées, j’ai aimé prendre quelques variantes tout en partageant une considération soulignée par Sylvain  : le plus important n’est pas par où l’on passe, mais vers quel but on se dirige.

  • 31 mai 2021
    Beatrice

    Chacun son chemin, au gré de ses envies...
    Je vois pas d irrespect.
    Chacun se donne ses incontournables.
    ST J. Ne nous a pas envoyé de mode d emploi.
    Bon chemin

  • 31 mai 2021
    RO

    Tous les chemins mènent à..........Chacun son chemin , qu’il soit terrestre ou dans la tète .Au bout du chemin s’ il y à Compostelle en prenant à gauche ou à droite il y a le chemin que vous avez parcouru, peu importe par ou vous êtes passé. J’y suis allé en marchant en suivant des cartes Michelin parce que tel était mon envie, et lorsque je me suis retrouvé face à la cathédrale personne ne m’en a fait le reproche. Alors suivez les chemins battus ou votre chemin, l’important et de le vivre.

  • 1er juin 2021
    moneypenny

    Chemin officiel ?
    ça me parait utile de remettre l’église au centre du village....
    En matière de chemins vers St Jacques en France, il y a 5 itinéraires contemporains (GR très officiels) et de nombreux itinéraires secondaires. Tous appartiennent à l’histoire du pèlerinage européen au Moyen Age, raison pour laquelle ils ont été déclarés grand Itinéraire Culturel Européen. Sans hiérarchie particulière, ils sont une invitation à la découverte des patrimoines matériel, immatériel et naturel liés à la thématique pèlerine.
    Répertoriés sur le site de l’ACIR
    https://www.chemins-compostelle.com/itineraires

    et sur la nouvelle carte IGN 922 : les chemins vers Saint-Jacques de Compostelle au 1:1 000 000 (1 cm = 10km).
    "On y trouve le bien « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France » inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, une sélection de sites parmi les plus évocateurs de l’histoire du pèlerinage, les lieux cités par Aymeri Picaud au XIIe siècle dans le Codex Calixtinus, ..."

    dans le fond de documentation de la médiathèque de l’ACIR :
    https://www.chemins-compostelle.com/mediatheque#resultat

    Quant aux raccourcis qui contournent des sites majeurs juste pour faire moins de km, c’est une autre façon de faire parler les cartes... et de vider les chemins de leur contenu culturel !

  • 4 juin 2021
    albert64

    Ayant effectué le Chemin du Puy en 2003 ou 2004, je suis passé et ai diné et dormi au Sauvage. Amitiés. Albert.

  • 4 juin 2021
    Gilles

    Comment dire ? Je suis à Portomarin, ayant repris mon chemin à Salamanque, là où j’avais dû me sauver et rentrer chez moi il y a plus d’un an. Dans deux jours Santiago et le lendemain je rentre en France par le Norte jusqu’à mon paillasson. À ma très humble opinion ce qui compte et ce qui fait sens c’est le cheminement qu’on se fait. Par-ci ? Par-là ? De-ci ? De-là ?
    Poufffffff !!!
    Gilles

  • 5 juin 2021
    Sylvain

    Moi aussi je pense beaucoup à mon pèlerinage que j’ai terminé en avril 2015. Entre Burgos et Compostelle tout s’est déroulé sans accroc. Mais j’ai souvent une petite pointe de regret de ne pas avoir poursuivi à pied jusqu’à la mer à Fisterra. J’y suis allé en bus mais j’ai eu le sentiment que c’était trop rapide. J’aurais pu en profiter quelques jours de plus en faisant à la fin le chemin côtier jusqu’à Muxia.

  • 6 juin 2021
    Belorado

    Il me semble évident de prendre la solution la plus simple quand l’occasion se présente..
    Comment croyez vous que les pèlerins anciens raisonnaient ?
    Il allaient d’abbayes en abbayes pour faire étape, et ne negligeaient aucun lieu saint détenant des reliques..

    Point de préférences touristiques où de lieux " valant le détour" comme les tracés des GR nous en proposent..
    Sans oublier les détournements sournois pour nous faire passer devant un lieu commercial..
    Les cartes des topoguides sont suffisamment détaillées pour choisir d’emprunter une départementale peu fréquentée..
    La prudence et la vigilance restent requises bien entendu.
    . Après je peux comprendre les marcheurs scrupuleux désireux de ne pas s’écarter du tracé
    . Chacun est libre de choisir en conscience..
    Belorado

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